Apryl Michelle Brown, une ancienne coiffeuse, regrette amèrement sa « vanité ». Cette maman de 46 ans a failli mourir à cause d’interventions esthétiques ratées. Voulant un popotin rebondi, elle a eu recours au marché noir. Les charlatans lui ont injecté du mastic dans les fesses. A l’agonie et souffrante, elle a dû être amputée de ses bras, de ses jambes et a perdu toute sensibilité aux fesses. Elle témoigne dans « The Sun ».
« J’ai payé le prix fort pour ma vanité », se plaint-elle. « Je ne peux m’en prendre à personne si ce n’est me blâmer! Je souhaite partager mon histoire pour prévenir les autres de ces chirurgies « miracles ». Je n’avais pas conscience du danger. Je pensais qu’il s’agissait d’injections inoffensives qui me donneraient des fesses parfaites. En réalité, la silicone utilisée n’était pas appropriée aux êtres humains. Il s’agissait de mastic pour salle de bains! »
Elle continue: « Mon corps a eu une violente réaction allergique qui a failli me coûter la vie. J’étais à l’agonie, je souffrais tellement que la mort aurait été une libération. La seule façon pour moi de rester en vie, selon les médecins, était d’amputer le surplus des fesses, mes jambes et mes bras. »
Elle s’est rapidement rendue compte que quelque chose clochait mais n’osait pas demander de l’aide. « Quelques mois après ma deuxième injection, mes fesses ont durci. Je savais que quelque chose n’allait pas mais j’avais honte de demander de l’aide à un médecin. Plus le temps passait, plus ma peau a noirci. J’ai développé des boules plus dures. Puis une sensation de brûlure s’est emparée de moi. J’ai dû demander de l’aide… »
Son témoignage, elle souhaite qu’il serve aux jeunes femmes. « Je tiens à avertir les autres des dangers du marché noir. Nous sommes nés entiers, parfaits et complets. Mon plus grand message est d’apprendre à nous aimer tels que nous sommes et nous accepter en tant que tels. »
