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'Nous avons développé des partenariats très avancés avec le privé, en l'occurrence avec des structures coréennes et indiennes dans un projet de 250 mégawatts, à travers des stations de centrales électriques comme à Kahone ou Bel-Air qui vont faire 375 mégawatts à un prix moyen de 70 francs le KW/H", a-t-il soutenu.
Amadou Kane s'exprimait lors d'un entretien avec les journalistes de l'APS et du quotidien Le Soleil. Selon lui, il n'est "pas possible d'atteindre aujourd'hui un objectif de 7 % de croissance en 2017, avec une énergie de 113 francs en moyenne le KWH, incompatible avec un développement soutenu".
"L'énergie est un secteur essentiel et vital. Il y a encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine, pour que la capacité installée qui couvre la production soit à des coûts meilleurs que ce qu'on a aujourd'hui", a-t-il dit.
Le ministre de l'Economie et des Finances a par ailleurs évoqué la baisse progressive de la subvention de l'électricité, comme annoncé par le ministre de l'Energie, Aly Ngouille Ndiaye.
Il a dit que le secteur a été subventionné à hauteur de 105 milliards de francs CFA en 2012, pour que le prix de l'électricité n'augmente pas, notant que cette somme représente "plus que le budget de l'Agriculture et de la Santé". "On ne peut pas continuer comme ça", a poursuivi le ministre.
Il faut, selon lui, que la SENELEC et les Lettres de politique sectorielle soient ajustées comme l'a été la Société africaine de raffinage (SAR), afin que les subventions "soient sérieusement revues, pour que nous puissions arriver à des efforts internes de ces acteurs du secteur de l'énergie".
"Il faut aussi arriver à baisser les subventions en veillant à ce qu'il y ait le moins possible de répercussions chez certains consommateurs, notamment les plus démunis, pour qu'ils n'en souffrent pas plus que cela", a ajouté Amadou Kane.
APS