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À la suite d’une affaire de falsification de notes au département de Lettres modernes de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), le Doyen de la Faculté, Pr Alioune Badara Kandji, a annoncé des mesures drastiques, incluant notamment le gel des inscriptions pour les étudiants concernés. Cette mesure vise à instaurer la rigueur nécessaire face à un acte qui a secoué l’institution.
Un secrétaire affilié à ce département est accusé d’avoir trafiqué les résultats d’examen en échange de rémunérations financières ou de faveurs sexuelles, en impliquant une dizaine d’étudiantes. Ce scandale a conduit à une enquête approfondie, suite à laquelle le contrat du principal suspect a été résilié. Actuellement en fuite, les autorités le recherchent activement. Son complice présumé, un étudiant inscrit en Master 2, a été appréhendé à l’Aéroport International Blaise Diagne (Aibd) après avoir séjourné à l’étranger.
Le Doyen a insisté sur le fait que les mécanismes de sécurité universitaire en place permettent de détecter rapidement ce type de fraude. Il a également affirmé que des vérifications régulières sont effectuées pour garantir l’intégrité des résultats académiques. Cette affaire, relayée par nos confrères de Kawtef, met en lumière l’importance de la transparence et de la sécurité dans les processus administratifs de l’université.
Dans ce dossier, Libération a révélé dans son édition de ce mardi 4 mars l'arrestation d'un étudiant en Master 2 du même département. Mais, le principal mis en cause est en fuite.
Face à cette situation sensible, la direction de l’Ucad entend renforcer ses contrôles afin de prévenir toute récidive et préserver la crédibilité de ses diplômes. Ce scandale a révélé des failles dans le système, mais a aussi permis de prendre conscience de la nécessité d’un contrôle rigoureux et constant.