La violence refait surface dans le landerneau politique. Cette fois-ci, c’est Ourossogui qui en a été le théâtre, lors de l’accueil du président de la République Macky Sall. En tournée économique, depuis lundi dernier, le chef de l’Etat devait finir par Matam, précisément à Ourossogui, pour lancer les travaux de réhabilitation de la route nationale 2. La cérémonie devait se tenir à 16h au stade municipal de cette commune. Finalement, c’est vers 19h 10 que Macky Sall a fait son entrée dans ce lieu de sport. Pendant les deux tours d’horloge qui l’ont précédé, malgré la chaleur accablante, les nombreux militants se sont bousculés, massés devant les grilles de protection installées par les forces de sécurité. Chacun voulant se mettre devant pour brandir la pancarte de son leader. Dans cette guerre de positionnement, les moins lotis physiquement en ont fait les frais. D’aucuns ont été évacués par les sapeurs-pompiers qui veillaient au grain. Malgré l’intervention des forces de l’ordre, les militants ont continué à se bousculer.
Lorsque le griot Farba Ngom a annoncé l’arrivée de la délégation présidentielle, l’ambiance est devenue électrique. Les nerfs déjà chauffés par la chaleur de plomb. Lorsque Macky Sall est arrivé à hauteur de la foule, il y a eu des débordements. Des chaises, des bâtons, des pierres ont commencé à voler. L’intervention des gendarmes n’y fit rien. La sécurité présidentielle entra dans la danse pour calmer les ardeurs. Pendant ce temps, le président de la République tenta de faire un tour d’honneur dans un brouhaha indescriptible. Malgré l’appel au calme du député et griot du Président Sall, Farba Ngom, les jeunes continuèrent à jouer des muscles, en se jetant les débris des chaises cassées. Sous une forte escorte de la garde présidentielle, le président acheva son tour d’honneur pour saluer ses militants.
Moussa Bocar Thiam hué
La division de l’APR ou de Benno Bokk Yaakaar à Matam est manifeste. Plus que manifeste. La preuve, quand le maire de la ville Moussa Bocar Thiam a été introduit par le griot Farba Ngom pour tenir son discours, les huées ont fusé de partout. Impossible, pour la foule, de bien entendre le discours du socialiste, proche d’Oumane Tanor Dieng, président du Haut conseil des collectivités territoriales, qui semble avoir été perturbé. Dans son discours, il a plusieurs fois buté. Mais il a fini par faire part des doléances des jeunes et de la population de Ourossogui. Parmi les attentes de ses administrés, il y a la construction d’un stade qui répond aux normes. Ourossogui souffre aussi d’un manque criard d’eau. La commune étouffe aussi, a plaidé le premier magistrat de la ville. En réponse, le président de la République dit avoir bien noté les doléances. Pour le stade, Macky Sall a souligné que c’est juste une question de mois pour le démarrage des travaux.
Lorsque le griot Farba Ngom a annoncé l’arrivée de la délégation présidentielle, l’ambiance est devenue électrique. Les nerfs déjà chauffés par la chaleur de plomb. Lorsque Macky Sall est arrivé à hauteur de la foule, il y a eu des débordements. Des chaises, des bâtons, des pierres ont commencé à voler. L’intervention des gendarmes n’y fit rien. La sécurité présidentielle entra dans la danse pour calmer les ardeurs. Pendant ce temps, le président de la République tenta de faire un tour d’honneur dans un brouhaha indescriptible. Malgré l’appel au calme du député et griot du Président Sall, Farba Ngom, les jeunes continuèrent à jouer des muscles, en se jetant les débris des chaises cassées. Sous une forte escorte de la garde présidentielle, le président acheva son tour d’honneur pour saluer ses militants.
Moussa Bocar Thiam hué
La division de l’APR ou de Benno Bokk Yaakaar à Matam est manifeste. Plus que manifeste. La preuve, quand le maire de la ville Moussa Bocar Thiam a été introduit par le griot Farba Ngom pour tenir son discours, les huées ont fusé de partout. Impossible, pour la foule, de bien entendre le discours du socialiste, proche d’Oumane Tanor Dieng, président du Haut conseil des collectivités territoriales, qui semble avoir été perturbé. Dans son discours, il a plusieurs fois buté. Mais il a fini par faire part des doléances des jeunes et de la population de Ourossogui. Parmi les attentes de ses administrés, il y a la construction d’un stade qui répond aux normes. Ourossogui souffre aussi d’un manque criard d’eau. La commune étouffe aussi, a plaidé le premier magistrat de la ville. En réponse, le président de la République dit avoir bien noté les doléances. Pour le stade, Macky Sall a souligné que c’est juste une question de mois pour le démarrage des travaux.