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Se gardant de commenter les raisons évoquées à l’appui de cette annonce, qui sont ‘’liées à la souveraineté qui ressortent du pouvoir régalien de l’Etat’’, les acteurs concernés, réunis au sein de la Fédération des organisations patronales de l’industrie touristique (FOPITS), ont fait part au cours d’une conférence de presse de leurs ‘’profondes inquiétudes’ relatives aux conséquences de cette décision sur l’avenir de leur profession.
‘’L’ouragan du visa ne laissera indemne (aucun acteur) et va arriver avec des effets dévastateurs’’ qui pourraient se matérialiser par ‘’une cascade de fermetures d’entreprises et des pertes de milliers d’emplois’’, a déclaré Mamadou Diallo, vice-président du FOPITS, en présence de membres de cette structures, de travailleurs de l’hôtellerie et de la restauration ainsi que de représentants de syndicats du secteur.
Selon M. Diallo une étude d’impact réalisée par la profession, dans l’hypothèse de l’application de la réciprocité des visas, fait état d’une baisse prévisionnelle d’environ 35 pour cent des flux touristiques vers le Sénégal correspondant à 88 milliards 536 millions 565. 421 francs CFA.
S’y ajoute un manque à gagner pour les taxes aéroportuaires de 16 milliards 247 millions 665. 000 francs CFA, soit un cumul estimé à 104 milliards 784 millions 230.421 francs CFA, a-t-il ajouté.
A contrario, a poursuivi M. Diallo, en cas de ‘’maintien du statu quo assorti des mesures d’accompagnement liées à la mise en œuvre des recommandations du conseil interministériel’’, cette étude table sur une hausse prévisionnelle de 10 pour cent soit 27 milliards 708 millions 488.391 francs CFA.
‘’Dans le secteur de la promotion touristique, la préoccupation majeure des professionnels repose sur le besoin pressant de mettre en place une structure dédiée avec une gestion paritaire impliquant fortement le secteur privé dans le top management’’, soutient Mamadou Diallo, par ailleurs vice-président du syndicat des agences de voyage et de tourisme du Sénégal (SAVTS).
‘’Le Sénégal qui capitalise une expérience avérée dans le domaine de la gestion d’une destination ne doit pas souffrir de l’absence d’un outil indispensable à sa visibilité et au renforcement de son image sur les marchés africains émetteurs’’, a-t-il souligné.
APS