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Dans certaines localités du pays comme à Touba, l’huile raffinée est devenue une denrée depuis le lendemain du grand Magal, en fin novembre renseigne le quotidien EnQuête. A Dakar, même s’il est difficile de donner un repère temporel de cette tension sur l’offre de cette denrée essentielle, il n’en demeure pas moins qu’il a été noté une hausse sur les prix. Durant le mois de décembre, le litre est passé de 900 à 1000 F CFA. Une situation qui s’explique par des « retards de livraison » d’huile de palme importée, selon le directeur du Commerce Ousmane Mbaye. « La sortie d’une centaine de containers au port est en cours et sera renforcée par les cargaisons en route. Il s’y ajoute l’offre locale d’huile de soja et de tournesol qui est disponible. Nous espérons retrouver l’équilibre dans la semaine » », a-t-il rassuré.
Même argument avancé par le chef de service régional du Commerce. D’après Oumar Diallo, joint par téléphone, il y a une « insuffisance » de l’offre de l’huile de palme en provenance de la Malaisie et de la Côte d’Ivoire. Une situation qui s’explique par la conjoncture extérieure. « Sur le marché international, le prix a un peu évolué. Ce qui fait que les importateurs n’ont pas pu rassembler beaucoup d’argent pour importer assez d’huile », précise-t-il.
En plus de ces difficultés, M. Diallo a expliqué que la Douane applique à Dakar des droits sur l’huile végétale pour corriger un peu la distorsion entre l’huile raffinée au Sénégal et celle importée. Le taux cumulé des droits et taxes applicables aux huiles végétales raffinées est de 44,48%. L’enrichissement des huiles comestibles raffinées en vitamine A et de la farine de blé tendre en fer et acide folique est désormais rendu obligatoire sur toute l’étendue du territoire national. « Là aussi, les importateurs ont des difficultés pour sortir leurs containers. C’est ce qui fait qu’il y a eu un ralentissement dans l’approvisionnement du marché. Ce n’est pas nous qui avons bloqué. C’est parce que les importateurs n’ont pas suffisamment de moyens pour sortir ces containers », se dédouane-t-il.
Ainsi, le chef de service régional du Commerce appelle les importateurs à se rapprocher de la Douane pour se conformer aux conditions d’importation. Ce qui est déjà fait d’ailleurs, si l’on s’en tient à ses propos. « Ils (les commerçants) sont en train de le faire. D’ici mercredi (Ndlr : Demain), on espère que la situation reviendra à la normale », dixit M. Diallo.
Pour ce qui est de l’huile d’arachide, il s’attend à ce qu’il y ait une hausse sur le prix, surtout avec la baisse de la récolte annoncée par le président de la République, dans son message de fin d’année. « S’il n’y a pas assez de graines, les huiliers vont revoir leurs prétentions à la baisse. Mais actuellement, la production d’huile d’arachide est assez mineure. Sa baisse va impacter sur le coût de cette huile qui deviendra plus chère », prévient le chef de service régional du Commerce. En effet, la récolte d’arachides a accusé un très léger recul, selon le chef de l’Etat. Pour l’année 2016, la production s’établit à 997 593 tonnes, contre 1 050 042 tonnes en 2015.
Même argument avancé par le chef de service régional du Commerce. D’après Oumar Diallo, joint par téléphone, il y a une « insuffisance » de l’offre de l’huile de palme en provenance de la Malaisie et de la Côte d’Ivoire. Une situation qui s’explique par la conjoncture extérieure. « Sur le marché international, le prix a un peu évolué. Ce qui fait que les importateurs n’ont pas pu rassembler beaucoup d’argent pour importer assez d’huile », précise-t-il.
En plus de ces difficultés, M. Diallo a expliqué que la Douane applique à Dakar des droits sur l’huile végétale pour corriger un peu la distorsion entre l’huile raffinée au Sénégal et celle importée. Le taux cumulé des droits et taxes applicables aux huiles végétales raffinées est de 44,48%. L’enrichissement des huiles comestibles raffinées en vitamine A et de la farine de blé tendre en fer et acide folique est désormais rendu obligatoire sur toute l’étendue du territoire national. « Là aussi, les importateurs ont des difficultés pour sortir leurs containers. C’est ce qui fait qu’il y a eu un ralentissement dans l’approvisionnement du marché. Ce n’est pas nous qui avons bloqué. C’est parce que les importateurs n’ont pas suffisamment de moyens pour sortir ces containers », se dédouane-t-il.
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