Souleymane Diawara maintenu en prison, le récit accablant de la victime...
Si eux affirment n'avoir pas fait usage de la force lors de ce que le quotidien Nice-Matin qualifie "d'opération commando", la version du plaignant concernant sa séquestration deux heures durant, fournie aux gendarmes le 21 mars et recueillie par le quotidien méridional, diverge. Alors qu'il voit, vers 22 heures le 19 mars, une voiture arriver à toute allure devant chez lui, il interpelle ses occupants. Il raconte la suite : "L'un avec une capuche semble tenir une arme dans sa poche. Il me dit, droit dans les yeux : "T'es sûr, t'ouvres pas ?" Un dénommé Karim s'interpose : "Ne tire pas, je défonce la porte." Je leur ouvre et prends un coup dans la nuque qui me fait trébucher sur le canapé (...) Placés dans une pièce voisine avec mon épouse, mes enfants entendent tout. Pendant que Karim me serre dans l'angle de la cuisine, le frère de Souleymane répète : "Tu vas payer, voleur, escroc." Il a à la main un téléphone avec le kit main libre en fonction. J'entends clairement Souleymane lui donner des ordres." Minuit passé, les assaillants repartent, avec bijoux, ordinateur et autres effets, prenant aussi en gage une BMW série 7 et menaçant : "De toute façon, tu es foutu, on te retrouvera toujours"."
Rappelons que toutes les personnes mises en examen dans le cadre de l'affaire sont présumées innocentes jusqu'au jugement définitif.
DAKARACTU