Revue de presse: Les difficultés de la campagne de commercialisation de l'arachide en exergue
Les difficultés enregistrées dans le déroulement de la campagne de commercialisation de l'arachide alimentent en priorité la livraison de vendredi des quotidiens dont certains titres s'intéressent tout de même à d'autres thèmes d'actualité dont la baisse annoncée des loyers.
"Les ruraux crient au ratage", rapporte Sud Quotidien, se faisant l'écho de la dernière sortie du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) qui a dénoncé, lors d'une conférence de presse, "les pratiques" spéculatives de certains opérateurs privés.
Le CNCR s'insurge notamment contre "ce que les acteurs de l'agriculture appellent +Mbapat+, c'est-à-dire la création de marchés parallèles de l'arachide avec la vente du kilogramme entre 130 FCFA et 180 FCFA, contrairement au prix officiel fixé par l'Etat à 200 FCFA le kg (…)".
"La campagne de commercialisation de l'arachide, telle qu'elle se déroule aujourd'hui, est un +échec+. C'est l'avis exprimé hier (jeudi) par le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) qui en a profité pour demander au gouvernement de faire le bilan de la mise en œuvre des engagements pris par Suneor", écrit Walfadjri.
"Le gouvernement reconnaît des dysfonctionnements et un niveau insuffisant de financement", souligne le quotidien Le Populaire, dont la Une accrédite davantage l'idée d'une mauvaise entame dans la campagne de commercialisation de l'arachide.
"Le ministre de l'Agriculture (et de l'Equipement rural Papa Abdoulaye Seck) théorise un changement de méthode et de stratégie", annonce le journal en première page, estimant que la campagne de commercialisation de l'arachide "bat de l'aile".
"Rien ne va dans la campagne de commercialisation de l'arachide démarrée depuis le 9 décembre dernier. Selon le CNCR qui sonne l'alerte, des opérateurs sur le terrain achètent le kg à 160 francs voire 180, en-deçà du prix officiel fixé par le CNIA et l'Etat", signale aussi Enquête.
S'y ajoute que le ministre de tutelle a été rappelé à l'ordre, selon Enquête. "Macky tape sur la table", titre Enquête, avant d'ajouter que Le président de la République, Macky Sall, demande au Premier ministre Aminata Touré "de mettre en place en urgence un Comité de réflexion et d'actions".
Une information relayée par le journal Le Quotidien titrant : "Macky corrige Pape Abdoulaye Seck". "Les défaillances notées dans la commercialisation de l'arachide devraient bientôt être résolues. Macky Sall a demandé hier, en Conseil des ministres, au gouvernement de mettre en place en urgence un comité de réflexion t d'action", écrit-il.
Sur un tout autre sujet, des quotidiens se font l'écho de recadrages du chef de l'Etat concernant la baisse du prix des loyers dont le projet de loi a été soumis à l'Assemblée nationale hier jeudi, si l'on en croit le quotidien L'Observateur.
"La baisse du prix du loyer ne dépend plus que de l'Assemblée nationale. Le chef de l'Etat a rempli sa part de contrat en soumettant, hier (jeudi), le projet de loi à la représentation nationale. Seulement, Macky Sall n'a pas suivi toutes les recommandations de la Commission de réflexion sur la baisse du loyer", apprend-on de ce journal.
"Au lieu d'une baisse de 29% sur la tranche comprise entre 0 et 300.000 FCFA, annoncée par le porte-parole de la commission, les 29% ne concernent que les loyers de 0 à 150.000 FCFA", précise le quotidien L'As.
D'autres journaux reviennent sur la brouille supposée entre les deux têtes de l'exécutif sénégalais, à l'image de Direct Info qui met en exergue à sa Une la déclaration-mise au point du Premier ministre Aminata Touré. "Rien ne m'oppose au président Macky Sall", déclare le chef du gouvernement.
"Que ceux qui veulent sa peau se détrompent ! Le Premier ministre a confié à ses proches qu'il n'y a pas de nuages entre le chef de l'Etat et elle. Comme quoi, on ne peut pas être l'actrice de +l'accélération de la cadence+ et en même temps avoir le temps de créer une brouille", commente le billettiste de Direct Info.
La presse quotidienne a fait état ces derniers jours d'une brouille supposée entre le président de la République Macky Sall et son Premier ministre Aminata Touré, parlant de "griefs" de Macky Sall répondant aux "frustrations du Premier ministre" Aminata Touré.
"Il semble que les entrées, sorties et ambitions du Premier ministre aient intrigué le Palais qui s'est fait une religion sur elle. On a en effet prêté des intentions réelles ou peu fondées à l'actuelle locataire du neuvième étage du Building administratif", avance Enquête.
"Les coups portés ces derniers temps sont donc une sorte de rappel à l’ordre, un signal présidentiel que beaucoup de responsables de l'Alliance pour la République partagent. C'est dire que qu'une défenestration d'Aminata Touré du poste de Premier ministre n'est pas si imminente que certains voudraient le faire croire", ajoute le journal. "Je ne me laisserai pas faire", affirme pour sa part le Premier ministre dans des propos cités par Rewmi quotidien.
Le sort de Karim Wade, inculpé en mi-avril pour enrichissement illicite présumé, intéresse un certain nombre de titres. L'Observateur indique que les avocats du fils de l'ancien chef d'Etat Abdoulaye Wade ''exigent sa libération le 21 janvier''.
Ils ont plaidé devant un tribunal l'annulation de la procédure visant leur client inculpé pour un enrichissement illicite présumé dont le montant s'élèverait à près de 700 milliards de francs CFA. ''Karim Wade sera fixé sur son sort le 21 janvier'', date à laquelle le délibéré sera connu, informe Rewmi quotidien.
''Si on en arrive aujourd'hui à douter de la culpabilité de Karim Wade, c'est qu'il y a quelque part des failles dans le dispositif mis en place dans le cadre de la traque des biens mal acquis'', estime pour sa part La Tribune.
Enfin, L'As, puis La Tribune reviennent sur les suites de l'arraisonnement "musclé" d'un bateau de pêche russe qui opérait sans sans autorisation - selon Dakar - au large des côtes sud du Sénégal. Le navire Oleg Neydanov, présenté comme un multirécidiviste, avait été arrêté pour la même infraction en mai 2012, selon la presse. Il encourrait une amende de 150 à 200 millions de francs CFA et une saisie du produit de sa pêche.
''La Russie hausse le ton'' et demande la libération sans délai du navire, rapporte L'As. ''Ça empire'', renchérit Libération. Selon ce journal, cette affaire est ''en train de gâcher sérieusement les relations entre'' le Sénégal, la Russie et la Guinée-Bissau dont des citoyens faisaient partie du personnel du bateau arraisonné.
''Alors que l'ambassadeur du Sénégal à Moscou a été convoqué aux Affaires étrangères russes, Bissau a arraisonné des bateaux sénégalais qui pêchaient dans ses eaux'', fait savoir le journal.
APS
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