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Economie

Retombées économique du secteur pétro-gazier au Sénégal: Il faut attendre au moins 10 ans selon un expert international en Energie


Jeudi 7 Avril 2016

Trouver du petro-gazier est une chose, mais le rentabiliser (exploiter) en est une autre, surtout lorsque l’Etat souverain n’a pas les moyens d’injecter des fonds assez conséquents dans travaux de prospection à fort risque comme celui du secteur petro-gazier.


Retombées économique du secteur pétro-gazier au Sénégal: Il faut attendre au moins 10 ans selon un expert international en Energie

A ce propos, Armand Holle, expert international en Energie confirme qu’il y a effectivement du petro-gazier sur la frontière Sénégalo-mauritanienne. «Il y a effectivement deux puits petro-gazier abondants dans la zone sénégalo-mauritanienne dont l’un (puits) au Sénégal et l’autre en Mauritanie. Mais, il faut encore du temps et pas moins de 10 ans pour jouir de cette découverte petro-gazier. Le plus difficile est à venir. Car, il faudra de lourds investissements pour extraire du sous-sol cette précieuse ressource. Alors dans cette affaire aussi bien pour le Sénégal que pour la Mauritanie, c’est Kosmos Energy qui couve la totalité des coûts de production.

Subséquemment, pour la partie sénégalaise, les apports sont ainsi établis (Kosmos 60%, Timis 30%, Petrosen 10%) et pour la Mauritanie (Kosmos 90%, Et Smph 10). Mais, en réalité c’est Kosmos qui injecte ses fonds dans cette exploitation», a expliqué l’expert. 

A la question de savoir comment il serait possible d’exploiter cette denrée sans léser une partie, Thomas Golembeski, vice président de la communication KosmosEnerrgy rassure: «Le directeur général de Kosmos Energy a pris langue avec les deux organes respectifs des deux pays que sont le Sénégal représenté par Petrosen et la Société mauritanienne des hydrocarbures (Smph) en vue de baliser un document conjoint d’accord d’exploitation du secteur petro-gazier. Lequel accord rétribuera équitablement les revenus (50/50)».

Selon lui: «les discussions se poursuivent entre les deux Etats et Kosmos Energy. Car, l’intérêt est commun, aucune partie n’a intérêt à aller sans l’autre. Donc, la gestion commune s’impose de droit aux deux parties pour le bien de tous. La distance séparant les deux blocs est moins de 5 km. Les enjeux restes communs aux deux parties», a-t-il expliqué. 
SUD QUOTIDIEN




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