Réconciliations: Yékini et Bécaye Mbaye fument le calumet de la paix
«J’ai pardonné à Yékini. L’avenir de la lutte dépend de notre réconciliation ». C’est en ces termes que Bécaye Mbaye a accepté la main tendue de Yékini qui lui a présenté ses excuses en se rendant chez lui, hier, vers 21 heures. En effet, le 7 octobre 2012, lors de la conférence de presse de Yékini pour préparer son combat contre Balla Gaye 2, le «Roi des arènes» d’alors s’en était pris vertement à une certaine presse qu’il accusait de parti pris. Particulièrement, Bécaye Mbaye qu’il a vertement tancé, lui reprochant certains commentaires dont il a eu écho. Ce qui n’a pas plu à l’animateur de «Bantamba», occasionnant du coup une altercation entre les deux hommes. Depuis, les deux hommes, qui étaient pourtant très proches, ne se parlaient plus, malgré les nombreuses médiations. Deux ans après, c’est le dégel. Coup du hasard, c’est un Fassois qui a réconcilié les deux hommes. Moussa Gningue, «le sorcier de l’écurie Fass» a, en effet, repris son bâton de pèlerin pour permettre à Bécaye Mbaye et l’enfant de Bassoul de fumer le calumet de la paix.
«Tout ça c’est grâce à Moussa Gningue. Maintenant, cette réconciliation va ouvrir beaucoup de choses. Tout le monde a souhaité cela», a dit l’animateur de la 2Stv, en présence de son frère aîné Ousmane Mbaye, de son ami intime Papa et de Malick Guèye. «J’ai pris l’initiative de cette mission. Dès que j’ai appelé Yakhya, à ma grande surprise, il était prêt à se réconcilier avec Bécaye. Du coup, il m’a fait des confidences sur leur relation qui m’ont vraiment surpris. Ils étaient de grands amis. Yakhya a une franchise qui m’a impressionné. C’est quelqu’un de généreux, de pieux, de très sincère, un musulman au vrai sens du terme. S’il n’avait pas un bon coeur, il n’aurait pas accepté de faire la paix. Certes, nous avons réussi notre mission, mais il était de notre devoir d’agir ainsi. Yékini et (Mara) Seck sont les deux hommes qui m’impressionnent. J’ai toujours eu du respect pour Yakhya, à travers ce geste hautement symbolique, je le considère encore plus», a dit Moussa Gningue.
LEPOPULAIRE