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Le magazine panafricain souligne que le maintien de cette note est justifié par l’agence par ’’un niveau d’investissements soutenus et la stabilité politique sénégalaise’’. Et, dans sa notation publiée le 17 juin dernier, Standard & Poor’s n’envisage pas une révision à la baisse ’’du fait d’une croissance économique soutenue et d’une amélioration graduelle des indicateurs extérieurs et budgétaires du pays sur les 12 prochains mois’’.
L’agence s’attend à ’’un taux de croissance moyen de +6,6% sur la période 2016-2019, un taux deux fois supérieur aux +3,5% de la période 2011-2014’’. Elle souligne que ’’le plan de développement économique, PSE, combiné à la chute des cours du baril, va porter, sur le moyen terme, la croissance à travers des avancées dans la fourniture d’électricité, les travaux publics et les investissements agricoles’’.
Standard & Poor’s indique qu’en 2015, le PIB réel s’est hissé à +6,5%, ’’son plus haut depuis douze ans’’. Elle attribue cette performance aux investissements en cours et à une forte demande provenant du secteur privé, notamment.
Elle relève aussi que ’’le secteur agricole a bénéficié de conditions climatiques favorables et d’une meilleure productivité grâce aux investissements publics’’.
Elle relève aussi que ’’le secteur agricole a bénéficié de conditions climatiques favorables et d’une meilleure productivité grâce aux investissements publics’’.
Quant au secteur industriel, il a ’’profité des bonnes performances des activités de construction et des industries chimiques et minières’’, écrit l’agence.
Jeune Afrique met aussi en avant les récentes découvertes de gaz au large du Sénégal et de la Mauritanie, considérées comme de nature à stimuler la croissance et les recettes d’exportation.
Le magazine remarque que selon l’agence de notation ’’le PIB par tête d’habitant, estimé à environ 1 000 dollars en 2016, reste encore faible’’. S&P pointe également une croissance démographique forte ’’qui cantonne le taux de croissance du PIB réel per capita à +2,8% par an’’.
’’Comme prévu, le déficit public est ressorti à 4,8% du PIB en 2015 comparé à la moyenne de 5,8% entre 2011 et 2014’’, relève l’agence, qui prévoit une poursuite de cette réduction et ’’table sur une baisse progressive de ce déficit, susceptible d’atteindre, entre 2016 et 2019, une moyenne de 3% du PIB’’.
’’De même du déficit du compte courant qu’il escompte en moyenne à 6,9% sur la période 2016-2019, en baisse par rapport aux 9,5% de moyenne entre 2011 et 2014’’, poursuit Jeune Afrique, annonçant une amélioration en vue du ratio d’exportations et d’importations ’’à mesure que le pays accélérera ses ventes à l’étranger, notamment d’or, de produits dérivés du phosphate, de ciment, ou de produits agricoles et halieutiques’’.
’’Si le programme d’investissement du gouvernement et les mesures visant à accroître la croissance (…) arrivaient à stimuler les activités économiques plus significativement que nous le prévoyons, nous pourrions envisager le relèvement des notations du Sénégal. Si, à l’inverse, le gouvernement ne réussissait pas la mise en œuvre des réformes favorisant la croissance (…), nous pourrions alors envisager la dégradation de la note souveraine du pays’’, conclut S&P
APS
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