« J’ai eu la peur de ma vie », ce sont les mots de Koffi Olomidé , joint ce mardi matin par téléphone, juste avant qu’il ne soit entendu par la police. Le chanteur explique qu’une soixantaine de policiers sont venus l’appréhender à son domicile de Mont-Fleury dans le quartier huppé de Ma Campagne à Kinshasa. Il était alors six heures du matin.
« Ils ont escaladé les murs de ma maison. Ma famille est terrorisée et on me traite comme un criminel », raconte le chanteur. Koffi Olomidé a été auditionné par le procureur de grande instance de la Gombe. Il se trouve actuellement dans les locaux de l’unité de protection rapprochée des autorités, selon son avocat. Son avocat qui dit n’avoir pas eu accès à son client.
Selon l’AFP, le député de la majorité présidentielle Zacharie Bababaswe aurait déposé une plainte contre l’artiste au sujet de l’affaire du coup de pied de Nairobi ou au moins alerté le ministère de la Justice. Une dénonciation a aussi été déposée ce matin. Cette affaire a valu à la star d’être expulsée du Kenya samedi et d’être accueillie par des sifflets lors de son arrivée à l’aéroport de Kinshasa, si l’on en croit une autre vidéo amateur qui circule sur les réseaux sociaux. C'est d'ailleurs l'aspect surréaliste de cette affaire : à chaque étape de la procédure, Koffi Olomidé est pris en photo, filmé par ses fans.
L’artiste avait présenté publiquement ses excuses à la télévision nationale ainsi que sur l’antenne de RFI lundi soir. Mais cela n’a manifestement pas suffi
RFI