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Le projet gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) a été marqué par de fortes tensions en coulisses, où politiques, financiers et techniciens luttaient pour maintenir l'équilibre face à des enjeux diplomatiques, économiques et techniques. Le Sénégal et la Mauritanie ont finalement trouvé un accord, mais des fractures persistaient. La révélation est de Thierno Seydou Ly, l’ex-directeur de Petrosen E&P, dans une interview exclusive à L'Observateur. Ce dernier a été remplacé par Talla Guèye.
Le 21 décembre 2018, les deux pays ont signé un accord complémentaire visant à harmoniser leurs législations fiscales et douanières, facilitant ainsi les opérations des sous-traitants du projet. Cependant, cet accord a permis des exonérations fiscales qui, selon certains techniciens, auraient pu coûter des milliards au Trésor public.
En février 2019, l'Assemblée nationale a adopté la loi autorisant la ratification de cet acte, ce qui a entraîné une perte de recettes fiscales importantes. Face à cette situation, Thierno Seydou Ly dit avoir mené une renégociation acharnée des exonérations fiscales accordées aux sous-traitants, permettant ainsi de récupérer 800 millions de dollars (environ 486 milliards F CFA) pour les finances publiques.
Ces fonds ont commencé à être collectés avant même le début de la production et continueront de l'être jusqu'à la fin du projet.
Ly souligne que la mise en place du projet a été un processus complexe, impliquant plusieurs acteurs et étapes préalables. Cependant, contrairement à d'autres pays où des projets similaires n'ont jamais abouti, le Sénégal a réussi à avancer rapidement, selon
l’interlocuteur du journal. Qui soutient qu’entre décembre 2018 et janvier 2020, les étapes clés du projet GTA et de Sangomar ont été franchies.