Selon le quotidien L’As, alors qu’il comparaissait avant- hier à l’audience correctionnelle pour une affaire de diffamation dans laquelle il est poursuivi, il a tout simplement refusé d’obtempérer lorsque les gardes pénitentiaires ont voulu le conduire au palais de justice. Cependant les matons qui n’hésitent pas une seule seconde lorsqu’ils reçoivent un ordre d’extraction du procureur l’ont embarqué, manu militari, menottes aux poings.
Devant le juge, Cheikh Yérim Seck a demandé la parole. »Monsieur le président, je souhaiterai ne pas comparaître à la prochaine audience, surtout que j’ai été condamné de manière injuste », se plaint-il. Le magistrat de rétorquer sèchement: »Je ne suis pas saisi de cette affaire. Aujourd’hui on vous a amené ici pour une affaire de diffamation, on s’en tient à cela ». Le moral visiblement à terre, le journaliste de continuer ses complaintes: »On m’a amené avec des menottes aux poings et cela m’a traumatisé. Je ne vais pas fuir encore moins me suicider. Je suis un bon musulman. » Qu’importe le juge tourne la page de cette affaire et plonge dans le fond du dossier opposant Thioro Balbaaki et Cheikh yérim Seck.
Finalement, l’affaire sera renvoyée au 16 octobre pour plaidoirie. Absente hier à l’audience, la plaignante Thioro Balbaaki devra déférer à la convocation du jugé à la date fixée.