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"Les premières tendances favorables" à Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité), annonce par exemple Le Soleil, citant le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, tête de liste nationale de cette coalition regroupant l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel et ses alliés.
"Avec 42 départements, Benno a été tout simplement plébiscité", déclare le chef du gouvernement, qui a félicité l’administration et les forces de défense et de sécurité pour leur contribution au déroulement de ce scrutin.
"Les Sénégalais sont allés, ce dimanche, aux urnes, après une forte pluie, sur toute l’étendue du territoire national, la veille. Le vote s’est bien déroulé dans l’ensemble, même si des manquements sont signalés dans la ville de Touba où la fermeture des bureaux a été prolongée jusqu’à minuit", écrit Le Soleil.
Le journal évoque un "taux de participation moyen" de l’ordre de 53% à 16 heures, un chiffre supérieur aux taux de participation des élections législatives de 2007 et 2012, si l’on en croit le quotidien gouvernemental Le Soleil.
"Un scrutin calamiteux. Des milliers de Sénégalais privés de leur droit de vote. Des problèmes à n’en plus finir. Voilà résumé la journée électorale de ce dimanche 30 juillet pour les élections législatives", estime pour sa part Vox Populi.
"Le déroulement du scrutin a souffert hier, dans la matinée, d’un gros retard (jusqu’à 14 heures)" au démarrage à cause notamment d’une "mise en place tardive du matériel dans les différentes localités", rapporte le quotidien L’As.
S’y ajoute que les "petites coalitions n’étaient pas représentées dans certains centres de vote, des bulletins ont manqué" aussi, "dans la diaspora, des candidats à la députation n’ont pu voter dans leur centre, parce que leurs noms ne figuraient pas sur les listes", ajoute la même publication quotidienne.
Enquête renchérit en parlant d’une "folle journée" au terme de laquelle "Benno sort du chaos", au regard principalement de ce qui s’est passé à Touba, la capitale du mouridisme, dont "une bonne partie" de la population "était dans le plus grand désarroi" au moment où "la plupart des Sénégalais accomplissaient leur devoir civique".
"Le scrutin a été sauvé de justesse dans certaines contrées à Touba mosquée. Mais un nombre important d’électeurs n’ont pu voter pour diverses raisons", souligne le quotidien Enquête. "Benno se sauve", estime également le journal Le Quotidien.
"Le trio Benno Bokk Yaakaar, Manko Taxawu Senegaal et Wattu Senegaal s’est détaché loin devant les autres coalitions. Si BBY a renouvelé sa majorité, la liste de Khalifa Sall et celle de Wade se disputent le leadership de l’opposition", note Le Quotidien.
Le billettiste du même journal de relever : "Oui, les premiers résultats donnent une tendance lourde. Oui, Benno Bokk Yaakaar a une majorité plus qu’absolue. Mais on ne peut pas affirmer que les victoires communales sont aussi départementales. Il pourrait y avoir des retournements de situation inattendus".
Il rappelle que les "seuls résultats qui feront foi seront ceux de la Cour d’appel dès mardi, à moins d’un décalage avec les résultats dans certaines zones". BBY a de toutes les manières vaincu "sans gloire", selon Rewmi.
"Benno rafle la mise" (Sud Quotidien), "La razzia" (Libération). Deux manchettes semblant contester l’analyse du quotidien Rewmi. "Si les élections législatives d’hier étaient un test en direction de la présidentielle de 2019, on peut dire que Macky sall l’a réussi haut la main", avance même Libération.
Walfquotidien fait entendre un tout autre son de cloche, selon lequel l’Etat aurait "saboté le vote", compte tenu des "fausses notes en série" enregistrées tout le au cours du processus. "L’opération électorale d’hier a été un échec", décrète même le journal.
"Entre retard dans le démarrage du vote, problème de logistique et d’identification, omission des +primo-inscrits+ sur les listes, dysfonctionnement dans l’organisation, vote prorogé jusqu’à minuit et saccage de bureaux, le pouvoir a saboté le vote et risque de s’en tirer avec une pantalonnade", écrit Walfquotidien.