Presse-revue: Les quotidiens commentent la libération de Karim Wade
La libération de Karim Wade, intervenue dans la nuit de jeudi à vendredi, à la faveur d’une grâce présidentielle, est largement commentée par les quotidiens reçus à l’APS.
L’ancien ministre d’Etat Karim Wade avait été condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), en avril 2013, à une peine de 6 ans de ferme et à 138 milliards d’amende pour enrichissement illicite.
Un communiqué de la Présidence de la République informe que "le Président de la République, par décret n° 2016-880 du 24 juin 2016, a gracié Messieurs Karim Meissa Wade, Ibrahima Aboukhalil dit Bibo Bourgi et Alioune Samba Diassé".
"Il convient de préciser que cette mesure dispense seulement les condamnés de subir la peine d’emprisonnement restant à courir", précise le service de communication de la Présidence de la République.
La Présidence ajoute que "les sanctions financières contenues dans la décision de justice du 23 mars 2015 et la procédure de recouvrement déjà engagée demeurent".
"Après 38 mois de prison à Rebeuss, Karim libre", s’exclame Enquête, dont la une est illustrée par une photo montrant le fils de l’ancien président Wade, sourire aux lèvres, enfourchant un cheval. Même titre pour La Tribune, qui écrit "Après 38 mois d’emprisonnement, Karim sort de prison".
Sitôt libéré vendredi vers 1h 30 du matin, "Karim s’envole pour…Doha", renseigne Libération. Il ajoute que le fils de l’ancien chef d’Etat, Abdoulaye Wade, a pris un vol spécial avec son avocat Me Madické Niang et le procureur général du Qatar.
"Karim sort de prison et du Sénégal", avant de s’envoler à 2h 45 mn, vers le Qatar ou Paris, renchérit le quotidien Le Populaire.
Le journal informe que M. Wade s’est aussi entretenu au téléphone avec son père Abdoulaye Wade qui suivait l’affaire depuis sa résidence de Versailles, à Paris, en France. Il était également en contact avec Oumar Sarr, coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), qui se trouve également à Paris.
Selon Le Populaire, les partisans de Karim Wade, massés devant son domicile au point E, même s’ils se disent contents de sa libération, parlent de "trahison pour ne pas l’avoir vu".
"Malgré l’heure tardive de sa libération, nombreux sont les militants libéraux qui ont pris d’assaut les alentours de la prison centrale de Rebeuss pour voir Karim Wade libre comme un oiseau", rapporte Le Témoin quotidien.
"Le sourire aux lèvres, il a à peine salué du doigt ses amis avant de s’engouffrer dans une voiture vers une direction inconnue .Pendant ce temps, ajoute le journal, des militants avaient assiégé la maison des Wade sise au Point E".
Le journal, citant certaines sources, relève qu’il s’est dirigé vers l’aéroport Léopold Sédar Senghor où un avion spécial, affrété par le Qatar, l’attendait pour le conduire soit dans ce dernier pays, soit vers Paris.
L’As, affirmatif, écrit : "Libéré hier tard dans la soirée, Karim Wade se terre au Qatar". Ce journal affirme également qu’il a embarqué à bord d’un jet privé avec l’émissaire de l’émir du Qatar.
Selon la même publication, Karim Wade "a fait un crochet au domicile de Me Madické Niang où l’attendaient un fils du Khalife général des mourides et une délégation de Tivaouane envoyée par Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, avant de se rendre à l’aéroport de Dakar et de déchirer les airs à 2h45mn à bord d’un jet mis à sa disposition par l’émir du Qatar".
"Code 7193+3", titre L’Observateur, en allusion au décret de grâce signé par le président Macky Sall en faveur du fils de son prédécesseur Abdoulaye Wade.
Le même journal renseigne que "par plus de 7193 fois, le chef de l’Etat Macky Sall a étalé sa générosité en élargissant des prisonniers retenus dans les prisons pour différents délits".
"Autant de fois que des Sénégalais bénéficient d’une liberté avant l’expiration de leur peine, Karim Wade sera entre la 7194 et la 7196 e personne à bénéficier d’une remise de liberté partielle ou totale de peine par la volonté du président de la République", reléve-t-il.
A en croire L’Observateur, le président Sall a justifié sa décision par des "raisons humanitaires".
APS
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