Presse revue: Les prévisions de croissance de l'Economie sénégalaise pour 2016-2017 en exergue
Les projections du Fonds monétaire international (FMI) relatives à la croissance de l’économie sénégalaise pour 2016 et 2017 fait la Une de plusieurs quotidiens parvenus mercredi à l’APS, reléguant au second plan le débat portant sur la radiation de l’inspecteur des Impôts et Domaines Ousmane Sonko.
"Le FMI projette des taux de croissance de plus de 6% pour le Sénégal en 2016 et 2017", en tablant par ailleurs sur un déficit budgétaire de 4,2 et 3,7% en 2016 et 2017 respectivement, indique le quotidien national Le Soleil.
Le journal cite des statistiques rendues publiques par le FMI dont une mission a séjourné au Sénégal du 17 au 30 août, sous la conduite de son chef économiste, Ali Mansour.
Ce dernier "a salué les bonnes performances économiques du Sénégal", mais a aussi appelé le gouvernement sénégalais "à améliorer la qualité de la dépense publique".
Selon Le Soleil, M. Mansoor a par ailleurs "salué la volonté des autorités de continuer à mener une politique budgétaire adéquate, en maintenant leur objectif initial de déficit budgétaire à 4,2% du PIB en 2016 et celui-ci devrait se situer à 3,7% en 2017".
La mission du FMI a en outre "révélé que la mise en place de l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE) reste satisfaisante", se caractérisant par "le respect de presque tous les critères quantitatifs et objectifs" en fin juin 2016, signale Libération.
Le FMI "confirme" ainsi les projections du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, indique L’Observateur. L’institution de Bretton Woods "a décerné une bonne note au Sénégal" et salué "la bonne tenue de la croissance du cadre macro-économique", ajoute Enquête.
"Le Sénégal, un bon élève" du FMI, résume le journal Le Quotidien, selon lequel l’institution financière internationale "insiste sur la nécessité de mettre en place un cadre favorable à l’émergence de petites et moyennes entreprises (PME)".
De manière générale, la réussite du Plan Sénégal émergent (PSE), censé conduire le pays à l’émergence à l’horizon 2035, "dépend du développement des petites et moyennes entreprises (PME) et d’une meilleure politique fiscale", écrit L’As, citant à son tour les conclusions du FMI.
Le Populaire traduit comme suit le point concernant la fiscalité : "Le FMI veut que tout le monde paie l’impôt à des taux raisonnables pour financer le développement du pays". "Il y a des efforts à faire pour améliorer l’efficacité fiscale et des dépenses", commente Ali Mansoor, dans des propos relayés par le même journal.
A court terme, le FMI "juge +très bien+ la situation économique du Sénégal" mais "il note un défi à relever pour le moyen terme qui est de maintenir la croissance sur une longue période", souligne Le Témoin quotidien.
Pour le reste de l’actualité, si l’on en croit le quotidien La Tribune, l’inspecteur des Impôts et Domaines "Ousmane Sonko enflamme le débat", après sa révocation de la Fonction publique. Il est accusé d’avoir failli à son "obligation de discrétion professionnelle".
La section sénégalaise d’Amnesty International, par exemple, "n’est pas d’accord" avec la radiation de M. Sonko, par ailleurs leader du parti PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), rapporte La Tribune.
Le journal indique que le responsable d’Amnesty Sénégal, Seydi Gassama, encourage les avocats d’Ousmane Sonko "à poursuivre devant la justice l’Etat du Sénégal". Ce qui ne semble pas être tombé dans l’oreille d’un sourd, puisque si l’on en croit L’As, les avocats de Ousmane Sonko "aiguisent leurs armes".
"Levée de boucliers pour Sonko", renchérit Sud Quotidien, qui donne la parole à des spécialistes, mais aussi des acteurs de ce débat. "Sonko a toutes les chances d’obtenir l’annulation" de la mesure le visant devant la justice, tranche par exemple Ngouda Mboup, un enseignant-chercheur en droit public.
"Pour nous, c’est un acte politique", affirme Assane Dioma Ndiaye, responsable de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), en référence à la radiation de Ousmane Sonko. De même, rapporte Sud Quotidien, les travailleurs du Trésor, de leur côté, "condamnent la mesure".
Des positions de nature à nourrir la détermination du secrétaire général du Syndicat des agents des Impôts. "Aucune forme de lutte ne sera de trop", prévient Elimane Pouye.
Walfquotidien ne se prive pas de ce débat dans lequel le journal apporte sa touche particulière. "Macky terrorise les fonctionnaires rebelles", soutient-t-il, ajoutant à sa Une : "Sonko, Abdoul Mbaye, Nafi Ngom Keïta, Amasatou Sow Sidibé, Malick Ndiaye…ont été victimes de ce régime de persécution"
APS
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