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"Une pirogue ayant à bord 60 femmes à la recherche d’arches a chaviré hier, en début de soirée, aux larges du village de Bettenty situé dans le département de Foundiougne (région de Fatick)", à l’ouest du Sénégal, rapporte le quotidien national Le Soleil.
Le journal fait état d’un bilan "lourd", avec 19 femmes ayant péri. "Dix-sept corps ont été cependant retrouvés et deux autres corps sont restés introuvables. Il y a eu 41 rescapés. Les recherches vont se poursuivre ce mardi pour essayer de retrouver les deux corps restants".
"Avec cette catastrophe, c’est la consternation et la désolation dans cette zone", ajoute Le Soleil. "Le sort s’acharne !", constate le quotidien Enquête. "C’est à croire qu’il y a une sorte de malédiction qui s’acharne sur le pays, au rythme effréné où se succèdent les drames", souligne ce journal, qui parle de 17 femmes mortes noyées suite à ce drame qui a également fait "41 autres blessées".
"Les drames se succèdent et ne se ressemblent pas au Sénégal. Quelques jours seulement après l’incendie du daaka de Médina Gounass ayant causé la mort de 31 individus et des centaines de blessés, une pirogue a chaviré, hier, aux larges des côtes de Bettenty, une localité située dans la commune de Toubacouta", relève Walfquotidien.
"Dix-sept dames mortes, deux portées disparues", rapporte également le quotidien L’As à sa une. Vox Populi parle d’un "horrible drame" et d’un "mini +Joola+", en référence au chavirement du ferry du même nom, dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, aux larges des côtes gambiennes, un accident qui avait provoqué à l’époque 1863 victimes (bilan officiel).
Comme dans le cas du bateau "Le Joola", la "surcharge de la pirogue" est "à l’origine de la tragédie" de Bettenty, selon Vox Populi qui évalue le bilan de l’accident à 18 morts. "Rescapée, une femme enceinte succombe après son évacuation à Sokone", précise le journal.
"Un vent violent à l’origine de l’accident", signale L’Observateur, annonçant "18 morts, sur le coup, toutes des dames. 36 blessés se trouvant dans un état critique ont été dénombrés".
Pour le reste, de nombreux quotidiens annoncent que le maire de La Médina, Bamba Fall, va recouvrer la liberté ce mardi, le parquet ayant renoncé à se pourvoir en cassation contre la décision du juge accordant une liberté provisoire à cet édile en détention préventive depuis le 9 janvier dernier.
Bamba Fall et ses codétenus avaient été inculpés des délits de destruction de biens appartenant à autrui, de tentative d’assassinat et d’association de malfaiteurs, à la suite des violences survenues dans les locaux du Parti socialiste (PS), le 5 mars 2016.
"Bamba revient d’exil", affiche le journal Le Quotidien, dans une sorte de clin d’œil à la déportation du fondateur du mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba. "Le parquet général renonce à son pourvoi en cassation", fait savoir Vox Populi. D’où la manchette de l’As : "Le procureur libère Bamba Fall".
"Raison humanitaire ou décrispation ?", s’interroge Le Témoin quotidien au sujet de cette libération annoncée. Walfquotidien fait lui état de la détermination des avocats de Bamba Fall d’engager "le combat pour obtenir un non-lieu" pour l’édile et ses camarades mis en cause.
La Tribune laisse entendre que l’Etat "étouffe Khalifa (Sall)", le maire de Dakar, également inculpé et placé sous mandat de dépôt pour des accusations de détournement de fonds publics.
"Après Aïda Mbodj et Mamadou Diop Decroix, écrit cette publication quotidienne, le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé s’est lui aussi vu opposer une fin de non-recevoir alors qu’il comptait rendre visite à" Khalifa Sall, incarcéré le 7 mars dernier.
"Après Aïda Mbodj et Mamadou Diop Decroix, écrit cette publication quotidienne, le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé s’est lui aussi vu opposer une fin de non-recevoir alors qu’il comptait rendre visite à" Khalifa Sall, incarcéré le 7 mars dernier.
"Ces restrictions, assorties d’un refus de lui accorder une liberté provisoire, sèment le doute dans l’esprit de certains observateurs, qui dénoncent une tentative de musèlement du maire de Dakar – pour ne pas qu’il ait les coudées franches en perspective des élections législatives du 30 juillet prochain", soutient La Tribune.
L’Observateur ouvre sur une interview du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne assénant ses vérités, parmi lesquelles "le ministère de la parole n’est pas pour ceux qui dirigent et qui incarnent l’action publique’’.
Le chef du gouvernement sénégalais ajoute une pierre dans le jardin de l’opposition en assurant que les législatives du 30 juillet prochain seront pour le camp du pouvoir ’’une confirmation avant l’échéance majeure de 2019’’, à savoir la prochaine présidentielle.
Le Soleil ouvre sur des perspectives de modernisation du système national de retraite, au menu de la Conférence sociale dont l’ouverture des travaux a été présidée la veille par le chef de l’Etat Macky Sall. Le journal note que dans ce cadre, la pension minimale sera portée à 35.518 francs CFA ’’avant fin 2018’’.
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