Presse-revue: La succession d'Ousmane Ngom à l'Assemblée nationale en exergue
La guerre des nerfs entre Aliou Sow et les dirigeants du PDS passionne certains quotidiens reçus jeudi à l’APS, dont La Tribune, un journal dans lequel l’ancien ministre déclare être rompu aux joutes politiques.
"Qu’ils sachent que je sais me battre", jure M. Sow dans ce journal.
Fondateur d’un parti politique sorti des flancs du PDS (parti démocratique sénégalais), il aurait été pressenti par le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, pour occuper le siège d’Ousmane Ngom. Ce dernier, membre de la direction du PDS, a démissionné de l’Assemblée nationale.
Les leaders de l’ex-parti au pouvoir affirment que la succession de Me Ngom doit être assurée par l’ancien ministre Mamadou Lamine Keïta, en vertu du règlement intérieur de l’institution parlementaire.
Selon eux, Aliou Sow n’est plus membre de leur formation politique parti et ne doit donc pas prétendre à un siège parlementaire appartenant au PDS, dans la mesure où il a créé un parti.
"Que le PDS fasse usage d’avions, de bataillons, de bâtons, de pierres ou de lance-pierres (…) je me présenterai à l’Assemblée nationale à la première plénière pour m’y être installé en tant que député", jure Aliou Sow, cité par La Tribune.
Le dessinateur du même journal le montre se dirigeant vers le siège de l’institution parlementaire, tout bien escorté par le président de la République, Macky Sall, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.
"Aliou Sow refuse de céder aux ‘menaces voilées’" des dirigeants du PDS, affirme Sud Quotidien. Un docteur en droit interrogé par ce journal analyse les aspects juridiques de cette bataille politique.
"Ce n’est pas l’affaire de l’Assemblée", affirme Ndiogou Sarr, laissant entendre qu’il appartient au PDS de désigner le successeur d’Ousmane Ngom.
"Assemblée nationale : Aliou Sow va remplacer Ousmane Ngom", titre Le Soleil, en reprenant un entretien que le premier nommé a eu avec la Radio futurs médias (RFM, privée).
WalfQuotidien révèle que "sept cent mille Sénégalais sont privés de la carte d’identité nationale", à cause d’"une dette impayée de l’Etat [s’élevant à] quatre milliards de francs CFA".
Le journal dit tenir cette révélation du leader de Leral Askan Wi, "un mouvement citoyen". Selon WalfQuotidien, Omar Faye a pris connaissance du sujet "sur la base de témoignages, plaintes et complaintes recueillis auprès des victimes", les demandeurs de cartes nationales d’identité.
Le Quotidien est surtout intéressé par le "bradage foncier de l’aéroport" Léopold-Sédar-Senghor.
Des affrontements ont eu lieu mardi, près de l’aéroport, entre les forces de sécurité et les jeunes d’un quartier revendiquant la propriété d’un terrain situé dans la zone.
Le terrain, objet du litige, a été "désaffecté par un décret" pour "servir de lotissement administratif partiel, en vue du recasement des parcelles impactées par les services aéronautiques (…) de l’aéroport", explique Le Quotidien.
Il affirme que "ce sont des hauts fonctionnaires, des ministres et des privés qui se sont partagé l’espace, ce qui révulse les jeunes de Ouakam", le quartier où ont eu lieu les affrontements.
Le Témoin Quotidien signale que 14 ans encore après la dissolution de la compagnie de transport aérien, 262 ex-agents de la compagnie Air Afrique sont "dans la précarité", à cause du non-paiement de leurs "droits légaux".
APS
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