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Revue de Presse du 11 Février 2019 avec Ahmed Aidara
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Revue de presse (Wolof) Rfm du mercredi 30 janvier 2019 par El Hadj Assane Gueye
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Revue de presse rfm du 14 janvier 2019 avec Mamadou Mouhamed Ndiaye
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Revue de Presse du 2 Janvier 2019 avec Ahmed Aidara
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PRESSE-REVUE: Le verdict du procès de l'Imam NDAO en exergue
"Le mandat, encore le mandat, toujours le mandat. La lancinante question de la réduction du mandat présidentiel continue de faire débat…" écrit La Tribune, en faisant remarquer que le chef de l’Etat, Macky Sall, tarde à concrétiser sa promesse de réduire de sept à cinq ans son mandat.
Macky Sall avait promis, lors de la campagne pour la présidentielle de 2012, de réduire de sept à cinq ans son mandat, une fois élu. Il a ensuite plusieurs fois réitéré cet engagement avant d’annoncer, dans son message de fin d’année, de soumettre cette question à un référendum.
Sur le même sujet, plusieurs quotidiens se font l’écho d’une querelle de juristes née de la dernière sortie du professeur Ismaïla Madior Fall, conseiller juridique du président de la République, selon laquelle le chef de l’Etat serait obligé de respecter l’avis du Conseil constitutionnel concernant sa volonté de réduire son mandat.
"Du point de vue du droit, tous les éléments sont réunis pour appliquer le quinquennat au mandat en cours", précise le professeur Ababacar Guèye, un autre spécialiste du droit constitutionnel, dans des propos rapportés à la une du Témoin Quotidien.
A la une du quotidien Enquête, Amsatou Sow Sidibé, une juriste membre de la mouvance présidentielle, affirme également que l’avis du Conseil constitutionnel "n’est pas contraignant" dans ce domaine.
"Une levée de boucliers ! Voilà ce à quoi le professeur Ismaïla Madior Fall [se trouve confrontée] au lendemain de sa sortie +tendancieuse+ concernant l’avis du Conseil constitutionnel sur la réduction du mandat présidentiel", note Sud Quotidien.
"Du professeur Babacar Dièye, un constitutionnaliste, au professeur Amsatou Sow Sidibé, en passant par Me Abdoulaye Babou, un ancien président de la commission des lois à l’Assemblée nationale, Me Wagane Faye ou Babacar Guèye, un agrégé de droit, la +thèse+ du caractère contraignant de l’avis des cinq +sages+ est unanimement décriée", résume ce journal.
Aussi le ministre et conseiller juridique du chef de l’Etat se retrouve-t-il "esseulé dans cette polémique, sinon tout bonnement renvoyé …à sa copie", souligne Sud Quotidien.
Le Quotidien, d’une certaine manière, traite du même sujet en affirmant que "Jean-Paul Dias se démarque de Macky [Sall]", bien qu’étant membre de la mouvance présidentielle.
"Le parti de Jean-Paul Dias n’a pas applaudi le discours du chef de l’Etat, le 31 décembre dernier. Jean-Paul Dias et ses partisans disent se démarquer en grande partie des déclarations présidentielles", écrit Walfadjri.
Le Bloc des centristes Gaïndé (BCG), le parti de M. Dias, "doute de la tenue du référendum" et "rejette plusieurs propositions faites par Macky Sall, en lui demandant de respecter ses engagements électoraux plutôt que de copier la CNRI (Commission nationale de réforme des institutions)", ajoute Walfadjri.
"Le BCG souligne des +ratures+ dans le discours de fin d’année du chef de l’Etat, signale Le Quotidien. Jean-Paul Dias et ses camarades désapprouvent certaines réformes, qui sont celles de la CNRI, le Conseil constitutionnel qui n’est pas celui proposé par Yoonou Yokkuté (le programme proposé par Macky Sall, NDLR) et la participation des candidats indépendants à toutes les élections."
Selon le quotidien Le Soleil, "Macky Sall exhorte les Sénégalais au travail" et les jeunes "à préserver le legs des anciens". Le président de la République a fait cet appel lors d’une cérémonie de levée des couleurs, lundi, au palais de la République.
APS