Presse-revue: La politique se maintient dans l'intérêt des quotidiens
Les sujets politiques reprennent de plus belle, dans la continuité des lignes de fracture suscitées par les enjeux du référendum sur la révision constitutionnelle du 20 mars dernier.
Plusieurs quotidiens parvenus mardi à l’APS s’intéressent par exemple aux relations entre le secrétaire général du Parti socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng, et le maire socialiste de Dakar, Khalifa Ababacar Sall.
Les relations entre ces deux responsables du PS, un des partis alliés de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), avaient notamment pâti de la décision de M. Sall de voter ‘’non’’ au référendum, contre la ligne politique édictée par la formation socialiste.
Après le référendum, "Khalifa Sall et Ousmane Tanor Dieng, qui se mènent une +drôle de guerre+ depuis peu, ont choisi les plateaux des télévisions pour se parler dans un dialogue de sourds qui renseigne sur l’avenir du PS", constate le journal.
"C’est une faute politique de ne pas respecter la décision prise par le parti sur le référendum", soutient M. Dieng, dont les propos sont rapportés par Libération. Khalifa Sall réplique dans les colonnes de La Tribune, se disant "particulièrement préoccupé", selon le journal, par le contrat de confiance qui le lie aux Dakarois.
"Je fais partie de ceux qui ont élu et qui soutiennent Ousmane Tanor Dieng", précise tout de même le maire de Dakar, pour dire qu’il demeure "entièrement en phase avec le secrétaire général" du PS. A l’en croire, il n’y a cependant "pas d’unanimisme aveugle au PS".
Walfquotidien rapporte pour sa part que le leader de l’Union pour le renouveau démocratique (URD), Djibo Kâ, "recadre" le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, au sujet de sa sortie post-référendum, au cours de laquelle il avait avancé des chiffres présentés comme des résultats provisoires de cette consultation.
Cette annonce "n’a pas laissé indifférent le leader de l’URD", qui "a rappelé au chef de la sécurité nationale que le référendum comme une élection classique, est encadré par quatre organes distincts", écrit Walfquotidien.
Pour autant, informe Le Quotidien, Djibo Kâ "ne récuse plus le ministre de l’Intérieur" et "dit avoir +reconsidéré+ sa position" à ce sujet, "même si c’est +gênant+ d’organiser les élections et d’être en même temps militant d’un parti politique".
Sud Quotidien revient sur les raisons ayant conduit à la victoire du "non" au référendum à Touba, citant le chercheur Khadim Mbacké, qui évoque l’absence d’un "ndiguel clair et net en faveur du camp du oui, la forte implantation du Parti démocratique sénégalais (PDS) et la campagne de proximité menée par ses militants (…)".
Il cite également "la mobilisation de jeunes marabouts (..), qui ont présenté le vote favorable comme une atteinte aux valeurs islamiques, les erreurs monumentales commises par certains représentants locaux du parti au pouvoir qui passent le clair de leur temps à défier des chefs religieux locaux".
Pour le reste, L’Observateur signale que "le combat continue" entre l’ancien président Abdoulaye Wade et son successeur Macky Sall. "L’ex-chef d’Etat veut une main levée sur ses avoirs attribués à Karim (Wade)", son fils condamné pour enrichissement illicite.
APS
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