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PRESSE-REVUE: Le verdict du procès de l'Imam NDAO en exergue
"Barthélémy Dias livré à la justice aujourd’hui", affiche Walfquotidien, selon lequel la messe est dite à ce sujet. "Barthélémy Dias sera dévêtu de son immunité parlementaire à l’issue de la plénière de cet après-midi", prédit le journal.
Il ajoute toutefois que les députés de la majorité, "en procédant au vote, n’auront sûrement pas la conscience tranquille. Tous, à commencer par Moustapha Diakhaté, ont défendu pendant cinq longues années Barthélémy Dias, en plaidant la légitime défense".
"Ne devraient-ils pas être convoqués en même temps que lui devant le juge pour recel de malfaiteurs ou entrave au bon fonctionnement de la Justice ?", se demande Walfquotidien, pointant dans le même temps le "dilemme" des libéraux dans cette affaire portant sur le meurtre de Ndiaga Diouf en 2011.
Barthélémy Dias est cité dans ce meurtre lié au saccage des locaux de sa mairie de SICAP-Mermoz, dans un contexte de troubles préélectoraux, consécutifs à la volonté contestée de l’ancien président Abdoulaye Wade de se présenter pour un troisième mandat.
D’où selon Walfquotidien le malaise des députés libéraux, c’est-à-dire du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation de Me Wade. Ces parlementaires "ne pourront pas élever la voix puisque les faits incriminés se sont déroulés sous leur magistère", indique le journal.
La Tribune, de son côté, note que les "accusations" portées par Barthélémy Dias contre Baye Moussé Bâ dit Bro, un garde de corps de Wade à l’époque des faits, "ont touché ce dernier. Mais l’arrêt de renvoi du doyen des juges, Mawa Sémou Diouf, innocente ce garde rapproché de Wade".
Barthélémy Dias, le principal intéressé, assure qu’il devrait sortir vainqueur de ce procès "si le droit est dit". "Certains dirigeants de ce pays doivent comprendre définitivement que la justice est un pouvoir qui doit être respecté", déclare le maire de SICAP-Mermoz.
Le Soleil et Le Quotidien s’intéressent à la question du trafic illicite de bois, à la faveur de la sortie, sur le sujet, du président de la République Macky Sall, jeudi, à l’occasion de la cérémonie commémorative de la Journée des Forces armées.
"Macky Sall décrète la tolérance zéro", affiche le premier des deux quotidiens cités, selon lequel le gouvernement "compte combattre farouchement les trafiquants de bois sur toute l’étendue du Sénégal. Désormais, aucune tolérance ne leur sera accordée", citant le président Sall.
"La coupe illégale de bois dans le sud du Sénégal, qui a pris une ampleur extraordinaire, interpelle le chef de l’Etat qui a décidé d’aller en guerre contre les trafiquants, a indiqué Le Quotidien. Cela passe aussi par le renforcement aussi par le renforcement des moyens militaires et humains de l’armée afin de doter le Sénégal d’un +outil de défense dissuasif+".
Si l’on en croit Le Témoin quotidien, au cours de cette journée dédiée aux armées, le président de la République a décerné un "satisfecit" aux généraux Mamadou Sow et Guèye Faye, respectivement chef d’état-major général des armées (CEMGA) et Haut commandant de la justice militaire.
"En attendant leurs adieux aux armes, els deux grands patrons des forces de défense et de sécurité de notre pays (…) ont reçu hier les hommages mérités du président de la République", écrit Le Témoin quotidien.
Enquête, sur le même sujet, souligne les ambitions du président Sall pour l’armée sénégalaise. "Doter les forces de sécurité du matériel adéquat et nécessaire à l’exercice de leurs missions" et "faire en sorte que le personnel militaire puisse travailler dans les meilleures conditions. C’est, entre autres, l’ambition du président de la république", peut-on lire.
L’Observateur évoque à sa une un risque de pénurie de riz et de sucre, "deux denrées de courante consommation" devenues "presque introuvables". "Le marché est insuffisamment approvisionné. Conséquences : des spéculations se notent peu à peu sur les prix".