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La korité, fête musulmane marquant la fin du ramadan, a été "célébrée à l’unisson", mercredi, relève en plus le quotidien national Le Soleil, en référence au fait que les musulmans sénégalais ont généralement du mal à s’accorder sur les dates des fêtes religieuses.
"Enfin, la célébration d’une fête religieuse musulmane à l’unisson au Sénégal. Le fait est tellement rare qu’il mérite d’être souligné. L’Aïd-el-fitr ou Korité, célébré hier, mercredi 6 juillet, s’est +imposé+ à tous, déjouant ainsi tous les plans des démons de la division. Ceux qui profitent de ces occasions pour montrer leur singularité", note Sud Quotidien.
"Cette fois, la lune nous a offert une seule foi, une seule fête, une seule commémoration. Ce qui devrait être la règle, à l’instar de nombreux pays musulmans. Mais le Sénégal est tellement spécial, que la règle est devenue exception. Prions pour que le croissant lunaire nous fasse le même coup, à l’occasion du prochain Aïd-el-fitr", ajoute ce journal d’un ton quelque peu ironique.
"À la grande mosquée de Dakar où le chef de l’Etat, Macky Sall, a sacrifié à la prière de l’aïd-el-fitr, reprend Le Soleil, l’imam Alioune Moussa Samb a axé son sermon sur les valeurs qui font le bon musulman. Il a ainsi appelé à un retour aux fondements de l’islam".
S’adressant à la presse à la fin de la prière, "Macky Sall est revenu sur l’actualité nationale et internationale. Il a notamment abordé la question du terrorisme, le dialogue national et l’éradication du phénomène des enfants de la rue", écrit Le Populaire.
L’Observateur souligne "le sermon du président contre le terrorisme", selon Macky Sall "un combat de tous les citoyens". Walf quotidien lui se fait l’écho de l’appel du chef de l’Etat sénégalais "à une mobilisation citoyenne contre le terrorisme et la mendicité des enfants".
"Le gouvernement du Sénégal est déterminé à mettre un terme à la situation des enfants de la rue. Le président de la République, qui estime que cela n’a rien à voir avec l’islam, n’entend céder sous aucune pression pour retirer ces enfants de la rue", indique Le Quotidien.
La mendicité des enfants est une image qui "n’a rien à voir avec l’islam", déclare le président de la République cité par le quotidien Libération, selon lequel Macky Sall a promis d’apporter son soutien aux écoles coraniques "pour éradiquer le fléau des enfants de la rue".
Les journaux, pour le reste, n’en ont que pour la fin de cavale du détenu Baye Modou Fall, qui s’était évadé d’une prison sénégalaise il y a de cela sept mois pendant lesquels il a trouvé refuge en Gambie voisine. Il est décrit comme "un as de l’évasion", d’où son surnom de "Boy Djinné".
"En quittant la Gambie pour aller récupérer le véhicule BMW X6 qu’il avait volé à la DIC", la Division des investigations criminelles de Dakar, il "était loin d’imaginer qu’il allait être cravaté le mardi 5 juillet, vers 8h 45, en compagnie de son épouse gambienne (…), par la police des frontières de Kalifourou, en collaboration avec la brigade de la gendarmerie locale", écrit L’Observateur.
Libération signale que la Gambie "avait fourni un passeport et une fausse identité à +Boy Djinné+ avant de le laisser sortir du territoire national". "Il a été transféré à Dakar par les éléments de la DIC" après son arrestation, précise Le Quotidien.
Le Populaire revient pour sa part sur les premières déclarations de Modou Fall : "Je ne compte pas rester en instruction, plutôt mourir", dit-il, avant d’ajouter : "On ne respecte pas les droits de l’homme. Dites à Sidiki Kaba et à Macky Sall de me juger ou de me tuer". Ce à quoi le garde des Sceaux, ministre de la Justice à répondu : "Je ne suis pas la justice".
APS
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