L'Observateur par exemple signale "un quipoquro" autour de la loi sur la baisse du loyer. Le journal note pourtant que celle-ci figure depuis le 22 janvier 2014 dans le Journal officiel, une publication éditée par l'imprimerie nationale qui dépend du secrétariat général du gouvernement dont le patron, Seydou Guèye, affirmait lundi "le journal officiel fera l'objet d'une édition spéciale dont la parution est prévue pour le lundi (hier)".
"Or, le journal officiel édité par l'imprimerie nationale, qui dépend du secrétariat général du gouvernement dont (Seydou Guèye) est le patron, l'a vertement démenti. On y constate que la loi a été publiée depuis le 22 janvier 2014, date de sa promulgation par le président de la République. Comment Seydou Guèye a-t-il fait pour ne pas être au courant de cela ? Mystère !", écrit L'Observateur.
Pour tout dire, la baisse des prix du loyer est officielle avec la publication du journal officiel, selon Le Quotidien. "Ce qui veut dire que les loyers de cette fin du mois seront revus à la baisse", explique la publication du Groupe Avenir communication, citant Momar Ndao, président de l'Association des consommateurs sénégalais (ASCOSEN) et par ailleurs membre de la Commission qui a proposé le texte sur la baisse des prix du loyer au chef de l'Etat, Macky Sall.
Après sa promulgation, "la loi sur la baisse du loyer (est) publiée dans le Journal officiel dans un numéro spécial en date du 22 janvier 2014", note Le Soleil.
"Désormais, les prix des loyers des baux à usage d'habitation à l'exclusion de ceux dont la fixation a été obtenue suivant la méthode de la surface corrigée sont baissée comme suit : 29% sur les loyers inférieurs à 150 000 francs CFA ; 14% sur les loyers compris entre 150 000 francs CFA et 500 000 francs CFA et 4% sur les loyers supérieurs à 500 000 francs CFA", précise Le Soleil.
Le journal signale que selon l'article 3 de ladite loi, "toute violation de la présente loi expose son auteur à des sanctions prévues par la loi N° 81-21 du 25 juin 1981 réprimant la hausse illicite du loyer des locaux à usage d'habitation".
Évoquant les affaires judiciaires, Libération signale que ça "se gâte" pour la banque CBAO citée dans l'affaire de Aïda Ndiongue. Cette banque a hébergé la fortune de Aïda Ndiongue évaluée à plus de 47 milliards de francs CFA, selon le procureur de la République.
"Les gendarmes de la section de recherches de Dakar sont retournés hier au siège de CBAO-Attijari. Non aux fins d'une énième perquisition dans l'affaire Aïda Ndiongue, mais pour remettre une convocation avec comparution immédiate au directeur général de cette banque", écrit Libération.
"Mais surprise ! Ils se sont entendus dire que Abdelkrim Raghni aurait pris les airs. Et, en attendant qu'il revienne, c'est la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) qui entre dans le dossier".
Dans son édition, Sud Quotidien livre "le visage horrible du drame casamançais" en 31 de conflit. Pour le journal, le livret de 24 pages intitulé "Paroles de femmes : au cœur du conflit en Casamance" se veut "un signal fort pour informer sur le drame intérieur que vivent les femmes de la région méridionale du Sénégal du fait d'un conflit trentenaire".
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