Presse-revu: La coalition de l'opposition pour les prochaines législatives en vedette
La coalition formée par l’opposition en direction des législatives du 30 juillet prochain, est l’un des sujets en exergue dans la livraison de samedi de la presse quotidienne.
"Grande coalition pour un teste majeur", souligne le journal Le Quotidien, selon lequel l’ambiance de la prochaine campagne électorale "sera explosive" entre la nouvelle coalition de l’opposition et le camp formé par le pouvoir et ses alliés.
"Mankoo Taxawu Senegaal (MTS) et Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) partent à armes égales, du moins dans leur composition, les partis et leurs leaders pour la plupart rompus à la tâche politique, écrit le journal. Un test majeur d’une stratégie pour imposer une cohabitation incertaine à Macky Sall".
Déjà, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, une des figures de cette coalition de l’opposition, "semble avoir entamé sa campagne pour les législatives au sein de la coalition Manko Taxawu Sénégal", signale La Tribune.
"Le chef de file de Rewmi a salué le +dépassement+ de ses pairs pour arriver à ce consensus", selon lui justifié par le fait que le Sénégal "traverse des moments extrêmement difficiles et dangereux", relève-t-il dans des propos rapportés par le même journal.
Aussi pour "piéger le pouvoir", la nouvelle coalition a-t-elle retenu que chaque leader conduira "la liste départementale dans son fief. C’est le plan que mijotent les opposants pour imposer la cohabitation à Macky Sall", explique Walfquotidien.
"Nous sommes à un moment où tout le monde doit s’oublier pour se mettre au service exclusif du peuple sénégalais", soutient l’ancien maire de Thiès cité par L’Observateur, dans les colonnes duquel il ajoute que l’opposition a "bon espoir" que la victoire sera dans son camp, en dépit de l’absence de certaines de ses figures au sein de la nouvelle coalition.
"C’est une coalition de bric et de bloc qui ne peut pas aveugler les Sénégalais", juge Pape Maël Thiam, administrateur de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), dont les propos sont rapportés par Le Quotidien.
"Quoi qu’il arrive, Macky gagne ou gagne devant ces coalitions +taf yëngël+", assure Cheikh Oumar Anne, autre responsable de l’APR à Ndioum. "Il n’y a pas de possibilité que Macky Sall perde", insiste-t-il.
Il y a pourtant que le parti présidentiel se trouve plongé dan une "guéguerre", à la veille des législatives, au point que la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, regroupant les partis de la majorité au pouvoir, en soit venu à tempérer l’APR, selon Sud Quotidien.
"La guéguerre qui mine actuellement le parti présidentiel, culminant avec des invectives publiques entre responsables (Moustapha Diakhaté, Yakham Mbaye, Alioune Sall) n’ont pas seulement fini par désappointer le président de l’APR, Macky Sall lui-même, au point qu’il ait diligenté depuis l’étranger une réunion expresse du secrétariat exécutif national de son parti, finalement reportée à une date ultérieure", note le journal.
Il ajoute que le "clash entre responsables apéristes de premier rang (le président du groupe parlementaire de la majorité, le secrétaire d’Etat à la communication et le maire d’un bastion électoral comme Guédiawaye) ébouriffe au plus haut point les alliés de l’APR au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar".
"Raison suffisante pour certains d’entre eux de tirer la sonnette d’alarme e de siffler la fin de la récréation. Surtout quand ils prennent compte de la dynamique unitaire de l’opposition en route vers les législatives, à travers Mankoo Taxawu Senegaal. Une dynamique unitaire que Moustapha Fall Che de Macky 2012, Samba Sy du PIT et Cheikh Lô d’AJ/PADS semblent cependant réduire à sa portion la plus congrue", poursuit Sud Quotidien.
Le Soleil s’intéresse à un tout autre sujet en annonçant que le vice-Premier ministre chinois Li Yuanchao, attendu ce samedi pour une visite officielle de trois jours au Sénégal, sera accueilli à son arrivée par le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Le Soleil en profite pour rafraîchir la mémoire de ses lecteurs au sujet des échanges commerciaux entre la Chine et le Sénégal, précisant que Pékin "est passée de la 24e à la 2e place" des partenaires de Dakar..
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