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"A travers ce projet, le Sénégal se donne les moyens d'améliorer la qualité et la fourniture de l'énergie à des coûts compétitifs ; l'objectif à terme étant de porter le taux d'accès à l'électricité de 57% en 2013 à 65% en 2019", a expliqué hier le ministre de l'Economie et des Finances. Il s'agit, d'après Amadou Ba, de "réduire fortement" la part d'énergie d'origine thermique, représentant actuellement 90% de la production du Sénégal, tout en augmentant les capacités productives du pays, principalement par la promotion des énergies vertes. Mais aussi et surtout "de promouvoir et d'offrir aux consommateurs une énergie propre et renouvelable, produite à partir de la centrale hydroélectrique de Kaléta (Guinée)", a-t-il ajouté.
La réalisation de la dorsale sud d'interconnexion électrique permettra d'avoir une plus grande offre d'électricité, selon le ministre. Ce qui améliorera sensiblement la compétitivité des entreprises nationales et stimuler ainsi la croissance économique du Sénégal. "Cela va sans nul doute contribuer à promouvoir la création d'emplois surtout pour les jeunes et, conséquemment, à réduire la pauvreté", a poursuivi Amadou Ba, précisant que les foyers bénéficiaires de l'ouvrage sont principalement en zone rurale où les taux de couverture restent encore très bas. Ce projet est ainsi déterminant pour les pays membres de l'OMVG à savoir la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau et le Sénégal. Il relie sur 925 km l'aménagement hydroélectrique de Kaléta à la région de Kaolack, en passant par la Guinée Bissau et la Gambie. Le financement de la BEI, qui s'élève à 20 millions d'euros soit plus de 13 milliards de FCFA, représente proportionnellement le coût de la dorsale sud sur le territoire sénégalais avec les deux postes de transformation haute tension et moyenne tension, respectivement à Kaolack et à Tanaff (région de Sédhiou).