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Après deux reports, le procès de plus de 30 personnes soupçonnées d'activités en lien avec le terrorisme doit reprendre ce mercredi 14 mars au tribunal de Dakar. Parmi les prévenus figure l'iman Ndao, en prison depuis deux ans. Originaire de Kaolack, il a déjà été condamné pour des prêches radicaux. Dans cette affaire, les prévenus sont soupçonnés d'avoir cherché à mettre en place un réseau jihadiste sur le territoire sénégalais.
Il y a un mois, le juge Samba Kane avait demandé le renvoi de l'affaire car il venait d'être saisi du dossier. Un dossier tentaculaire avec 32 prévenus, tous sénégalais, des hommes et des femmes, plus de 50 avocats pour les défendre. Et c'est dans la grande salle numéro 4 du tribunal, où ont été jugés Karim Wade et Khalifa Sall, que se tient ce procès hors du commun, le premier d'une telle envergure au Sénégal.
Soupçons de passage en Syrie pour l'un des prévenus, de financement d'activités terroristes pour d'autres. D'après le parquet, des liens auraient été établis avec des membres de Boko Haram, l'un des prévenus est présenté comme un recruteur de jihadistes. Les charges sont lourdes, mais pour certains avocats le dossier est vide. « Ce dossier est mal ficelé », explique l'un d'eux qui souhaite garder l'anonymat. « On a l'impression que les autorités veulent montrer qu'elles luttent contre le terrorisme mais la justice ce n'est pas de la politique », poursuit-il.
Les avocats promettent en tout cas de soulever nombre d'exceptions, car ils estiment que certains prévenus n'ont rien à faire devant le tribunal, que les charges contre l'imam Ndao n'existent pas. C'est donc un procès hors du commun qui doit s'ouvrir sous l'oeil des défenseurs des droits de l'homme qui demandent un procès équitable.
Il y a un mois, le juge Samba Kane avait demandé le renvoi de l'affaire car il venait d'être saisi du dossier. Un dossier tentaculaire avec 32 prévenus, tous sénégalais, des hommes et des femmes, plus de 50 avocats pour les défendre. Et c'est dans la grande salle numéro 4 du tribunal, où ont été jugés Karim Wade et Khalifa Sall, que se tient ce procès hors du commun, le premier d'une telle envergure au Sénégal.
Soupçons de passage en Syrie pour l'un des prévenus, de financement d'activités terroristes pour d'autres. D'après le parquet, des liens auraient été établis avec des membres de Boko Haram, l'un des prévenus est présenté comme un recruteur de jihadistes. Les charges sont lourdes, mais pour certains avocats le dossier est vide. « Ce dossier est mal ficelé », explique l'un d'eux qui souhaite garder l'anonymat. « On a l'impression que les autorités veulent montrer qu'elles luttent contre le terrorisme mais la justice ce n'est pas de la politique », poursuit-il.
Les avocats promettent en tout cas de soulever nombre d'exceptions, car ils estiment que certains prévenus n'ont rien à faire devant le tribunal, que les charges contre l'imam Ndao n'existent pas. C'est donc un procès hors du commun qui doit s'ouvrir sous l'oeil des défenseurs des droits de l'homme qui demandent un procès équitable.