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Cour Suprême : Khalifa Sall face à son destin
La partie civile Warda Attam, n’était pas présente à l’audience de son présumé violeur, le célèbre tatoueur Djibril Ndiogou Diop dit «Tyco Tatoo» qui a révélé au juge, lors de sa comparution devant la barre des flagrants délits de Dakar qu’il était assis sur une chaise au moment où elle était nue en position accroupie devant lui lors de la séance de tatouage. Il a cependant nié toute tentative de viol.
Poursuivi pour tentative de viol sur la dame mariée Warda Attam et de coups et blessures volontaires au préjudice de Ama Dème, «Tyco tatoo » a nié les faits, avant de la raconter ce qui s'est passé. La victime Warda Attam s’était rendue à Liberté 6 au domicile du prévenu pour se faire tatouer les parties postérieures en compagnie de son mari et de l’ami de ce dernier Ama Dème. Toutefois, lorsque le mari a payé la somme de 75 mille frs à l’épouse de Tyco qui se trouve être sa secrétaire, il est parti en laissant Warda et son ami. Ainsi, la plaignante qui est entrée dans la chambre de son présumé violeur était nue et en position accroupie pour commencer la séance de tatouage. Aussi, l’artiste qui avait enlevé son tee-shirt était à moitié nu. Mais, au cours de la séance, Tyco aurait tenté de la violer. Avant qu’elle ne quitte ladite pièce précipitamment pour informer Ama Dem de sa mésaventure. Furieux, ce dernier est revenu vers Tyco avec des insultes à la bouche. Une séance de pugilat s'ensuivra et plainte déposée par la suite.
Répondant à la question du juge, il a d’emblée reconnu la bagarre, avant de poursuivre en décrivant la scène. «C'est mon épouse qui a fait entrer la cliente dans ma chambre. Elle m'a dit qu'elle voulait se faire tatouer les fesses. Lorsque ma femme est sortie de la chambre, j'ai fermé la porte à clé. C'est là que je lui ai dit d'enlever son jeans. Elle m'a demandé si elle devait enlever son slip, mais je lui ai dit que ce n'est pas forcé, avant de commencer le motif du dessin sur sa peau. Puis, j'ai commencé le tatouage alors qu’elle était nue en position accroupie, alors que j’étais sur une chaise», explique-t-il en montrant ce geste. Ce faisant, le juge lui rétorquera sous les rires du public : «Sa liguèye bi sensible na dé!» Poursuivant, Tyco d’ajouter : «Elle s'est dévêtue excepté son slip qu’elle avait par devers elle. Quant à moi, si vous avez vu que j’ai enlevé mon tee-shirt c’est parce que j'ai des bouffées de chaleur», déclare-t-il avant que le juge ne revienne à la charge : «Dangua boolé si sa liguèye li ci bookoul», peste la présidente. Toujours dans sa narration, l’inculpé d’ajouter : «lorsqu'on est arrivé aux finitions du tatouage, j'ai utilisé une autre machine qui fait 15 points. Vu que cela faisait mal, elle m'a demandé si c’était normal. Pour la rassurer, je lui ai dit que oui. Et c’est là qu’elle m'a avoué qu'elle voulait arrêter la séance et elle est partie», s’est-il défendu. C’est par la suite que Ama Dem serait revenu auprès de lui pour l’insulter et l'accuser de tentative de viol d'une femme mariée.
Le maître des poursuites de l'interpeller : «Lorsqu’elle était nue et accroupie devant toi. En tant que «goor yeugo dara?» Réponse du prévenu : «En fait, depuis 2003 je fais ce métier et c'est pour cela que j'ai une certaine maîtrise. J’avoue qu’ils m'ont accusé parce que Ama Dème voulait me soutirer de l'argent», pestera t-il.
Même si la partie civile (épouse d'un fonctionnaire des Impôts et Domaines) s'est finalement désistée, le procureur demandera une stricte application de la loi.
Quant aux avocats de la défense, ils évoqueront une tentative de diabolisation avant de solliciter une application bienveillante de la loi.
Le délibéré est fixé au 18 janvier 2019...
Poursuivi pour tentative de viol sur la dame mariée Warda Attam et de coups et blessures volontaires au préjudice de Ama Dème, «Tyco tatoo » a nié les faits, avant de la raconter ce qui s'est passé. La victime Warda Attam s’était rendue à Liberté 6 au domicile du prévenu pour se faire tatouer les parties postérieures en compagnie de son mari et de l’ami de ce dernier Ama Dème. Toutefois, lorsque le mari a payé la somme de 75 mille frs à l’épouse de Tyco qui se trouve être sa secrétaire, il est parti en laissant Warda et son ami. Ainsi, la plaignante qui est entrée dans la chambre de son présumé violeur était nue et en position accroupie pour commencer la séance de tatouage. Aussi, l’artiste qui avait enlevé son tee-shirt était à moitié nu. Mais, au cours de la séance, Tyco aurait tenté de la violer. Avant qu’elle ne quitte ladite pièce précipitamment pour informer Ama Dem de sa mésaventure. Furieux, ce dernier est revenu vers Tyco avec des insultes à la bouche. Une séance de pugilat s'ensuivra et plainte déposée par la suite.
Répondant à la question du juge, il a d’emblée reconnu la bagarre, avant de poursuivre en décrivant la scène. «C'est mon épouse qui a fait entrer la cliente dans ma chambre. Elle m'a dit qu'elle voulait se faire tatouer les fesses. Lorsque ma femme est sortie de la chambre, j'ai fermé la porte à clé. C'est là que je lui ai dit d'enlever son jeans. Elle m'a demandé si elle devait enlever son slip, mais je lui ai dit que ce n'est pas forcé, avant de commencer le motif du dessin sur sa peau. Puis, j'ai commencé le tatouage alors qu’elle était nue en position accroupie, alors que j’étais sur une chaise», explique-t-il en montrant ce geste. Ce faisant, le juge lui rétorquera sous les rires du public : «Sa liguèye bi sensible na dé!» Poursuivant, Tyco d’ajouter : «Elle s'est dévêtue excepté son slip qu’elle avait par devers elle. Quant à moi, si vous avez vu que j’ai enlevé mon tee-shirt c’est parce que j'ai des bouffées de chaleur», déclare-t-il avant que le juge ne revienne à la charge : «Dangua boolé si sa liguèye li ci bookoul», peste la présidente. Toujours dans sa narration, l’inculpé d’ajouter : «lorsqu'on est arrivé aux finitions du tatouage, j'ai utilisé une autre machine qui fait 15 points. Vu que cela faisait mal, elle m'a demandé si c’était normal. Pour la rassurer, je lui ai dit que oui. Et c’est là qu’elle m'a avoué qu'elle voulait arrêter la séance et elle est partie», s’est-il défendu. C’est par la suite que Ama Dem serait revenu auprès de lui pour l’insulter et l'accuser de tentative de viol d'une femme mariée.
Le maître des poursuites de l'interpeller : «Lorsqu’elle était nue et accroupie devant toi. En tant que «goor yeugo dara?» Réponse du prévenu : «En fait, depuis 2003 je fais ce métier et c'est pour cela que j'ai une certaine maîtrise. J’avoue qu’ils m'ont accusé parce que Ama Dème voulait me soutirer de l'argent», pestera t-il.
Même si la partie civile (épouse d'un fonctionnaire des Impôts et Domaines) s'est finalement désistée, le procureur demandera une stricte application de la loi.
Quant aux avocats de la défense, ils évoqueront une tentative de diabolisation avant de solliciter une application bienveillante de la loi.
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