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Après une audition de 5 tours d’horloge des enquêteurs de la brigade des affaires générales de la Dic, Khalifa Sall s’est adressé à la presse. Le maire de Dakar admet que «cette situation est source de motivation. Tout le monde suit ces velléités de dénigrement, d’entacher une réputation, mais je voudrais leur dire que ça sera vain» a d’emblée soutenu l’édile de Dakar.
Il explique la nature des fonds qui sont à l’origine de son audition. «C’est des fonds politiques qui servent à soutenir les populations et les citoyens. C’est des crédits qui servent aussi à faire fonctionner l’état comme supplétif au niveau de la mairie de Dakar. Nous n’avons jamais dérogé au dispositif de l’arrêté de 2003. Cette caisse a servi à toute l’administration sénégalaise» a-t-il expliqué devant la presse.
Il ajoute, «je voudrais dire que cette pression exercée sur nous, c’est nous emmener à dire qui ont été les bénéficiaires de ces fonds et je rappelle aussi que de 1920, de Blaise Diagne à Khalifa Sall, aucun maire de Dakar n’a justifié et donné les noms des bénéficiaires de ces fonds» tient à préciser le successeur de Pape Diop à la ville de Dakar.
«Je défie quiconque, quand nous sommes arrivés, aucune archive concernant cette caisse n’a été laissée à la ville de Dakar. Je ne serai pas moi, Khalifa Sall, le premier maire à déflorer le nom des institutions, des personnes morales, des personnes physiques qui ont bénéficié de ce crédit, jamais je ne le ferai. Je préfère aller en prison plutôt que de ne pas être vertueux ou loyal» a-t-il dit.
Il termine par dire que «c’est une attaque politique à laquelle nous répondrons politiquement aussi. Nous allons poursuivre ce nous avons entamé parce que personne ne peut nous arrêter. Nous sommes blanc comme neige.»
Khalifa Sall est rentré chez lui mais reste à la disposition de la justice.
Comme il était venu répondre ce matin, le maire de Dakar a voulu en compagnie de ses militants marcher jusqu’à la ville de Dakar mais s’est vu interdit de marcher par les forces de l’ordre qui ont finalement usé de bombes lacrymogènes pour disperser la foule et annuler la marche du Khalifa de Dakar.