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La presse quotidienne réserve mardi ses commentaires aux dessous du réaménagement gouvernemental de la veille, qui a vu le nombre de ministres passer de 25 à 30, pour 12 entrants contre 7 sortants. A l’issue de ce réaménagement, ‘’7 départs ont été enregistrés dont ceux de Me Alioune Badara Cissé (Affaires étrangères) et de Mbaye Ndiaye (Intérieur), tandis que 12 autres ministres font leur entrée dans ce nouveau gouvernement qui compte 30 membres’’, écrit Le Soleil. Outre le départ de Mbaye Ndiaye et d’Alioune Badara Cissé, le réaménagement opéré lundi a mis fin aux fonctions ministérielles de Mor Ngom (Transports), Ibrahima Sall (Education), Mata Sy Diallo (Commerce), Aly Coto Ndiaye (Jeunesse) et Abou Lô (Communication). Selon le Premier ministre, Abdoul Mbaye, cité par le même journal, ce réaménagement obéït à un ‘’souci d’efficacité et d’efficience’’ de l’action gouvernementale. Les départements ou ministères concernés étaient ‘’trop lourds’’ ou ‘’trop volumineux’’, de sorte qu’il fallait les éclater, a fait valoir le chef du gouvernement. ‘’Casting Dé-mackyé’’, affiche Sud Quotidien dont la Une s’inspire de la même annonce. ‘’Le président Macky Sall élargit certes la taille du gouvernement, dont plus de la moitié étaient des alliés, mais il est allé plus loin, dans l’autre sens, en renforçant ces derniers dans l’attelage gouvernemental, dépouillant même les ministères de souveraineté de ses compagnons politiques’’, note ce quotidien. ‘’Macky chamboule tout pour éviter le chaos’’, selon Rewmi quotidien. ‘’Il se murmurait, depuis quelques temps, mais ça s’est confirmé, hier, après de nombreux errements notés avec ce nouveau régime’’, écrit-il, en évoquant notamment les départs de Me Alioune Badara Cissé (Affaires étrangères), Mbaye Ndiaye (Intérieur), Mor Ngom (Infrastructures et Transports), Aly Koto Ndiaye (Jeunesse, Formation professionnelle et Emploi). ‘’Macky corrige Abdoul 1’’, après sept mois d’exercice, note l’As. ‘’Le réaménagement, annoncé en septembre dernier depuis New York par le président (de la République), a finalement eu lieu’’, écrit l’As, selon qui ‘’le nouveau gouvernement est le résultat d’un round d’observation de plusieurs mois qui a fini de montrer un manque d’efficacité dans l’action gouvernementale. ‘’À l’arrivée, ajoute le journal, même si la part du lion est revenue au parti présidentiel, le chef de l’Etat a tout de même osé enfourcher le cheval de la rupture en prenant des sanctions contre ses plus proches collaborateurs, suite à la journée du 22 octobre qui a vu les Thiantacounes semer le désordre dans la capitale’’ sénégalaise. ‘’Sept départs, sept entrées et trois permutations’’, relève Le Pays au quotidien, en titrant : ‘’Macky Sall décapite ses frères d’armes’’. ‘’A quoi joue Macky Sall ? En limogeant des figures aussi influentes du nouveau régime comme Alioune Badara Cissé, Mbaye Ndiaye, Aly Koto Ndiaye et Mor Ngom, le président de la République ne scie-t-il pas la branche sur laquelle il est assis ?’’, s’interroge ce quotidien. ‘’Macky Sall renforce l’APR et dévalue l’AFP’’ à l’issue de ce réaménagement, indique pour sa part Libération. ‘’Pourquoi ils sont tombés’’, titre le journal au sujet des départs de Me Alioune Badara Cissé, Mbaye Ndiaye, Ibrahima Sall, Abou Lô. Selon le journal, Me Cissé ‘’se signalait par une +attitude désinvolte et méprisante vis-à-vis de tous+’’, alors que Mbaye Ndiaye avait ‘’fini de convaincre de son incapacité à gérer un ministère aussi sensible que l’Intérieur’’. S’agissant de Abou Lô, sa présence au gouvernement ‘’était devenue source de beaucoup de gêne’’ depuis l’éclatement de l’affaire de sa renonciation à la nationalité sénégalaise pour celle allemande. Concernant Ibrahima Sall, Libération rapporte que des informations ‘’font état de pratiques condamnables qui avaient été rapportées au chef de l’Etat à travers un enregistrement’’. ‘’Il aura fallu sept mois au président Macky Sall pour corriger son casting d’avril dernier, qui avait donné une équipe gouvernementale jugée décevante’’, commente le journal. Les partisans de Macky Sall, qui ‘’espéraient une réduction sensible des quotas des ministres accordés à ses alliés à leur détriment, ont constaté la révocation des grands responsables de l’APR de l’équipe gouvernementale’’, renchérit Le Quotidien, affichant à sa Une : ‘’A.B.C d’un remaniement’’. ‘’Les choses sont allés très vite. Le président Macky Sall devait se séparer dans l’urgence de son ministre des Affaires étrangères et de son ministre de l’Intérieur. Alors, le remaniement gouvernemental, qui était dans l’air, a été précipité’’, analyse ce journal. C’est que Macky Sall est ‘’à la recherche de l’équipe choc’’, même si ce réaménagement est ‘’la preuve éloquente qu’il n’a pas encore trouvé sa +Dream Team+’’, selon Direct Info. ‘’Dans tous les cas, le peuple n’a qu’une exigence qui est le mieux-être’’, rappelle le journal dans son billet consacré à ce sujet. ‘’Macky trahit ses amis’’, estime Walfadjri. ‘’Alioune Badara Cissé humilié’’, tandis que Mbaye Ndiaye se trouve ‘’ravalé au poste de ministre d’Etat sans portefeuille’’. Mais le journal semble atténuer ce jugement en affichant : ‘’C’est désormais la patrie avant le parti’’. ‘’À ceux qui serinaient qu’il était trop tôt de juger la nouvelle équipe gouvernementale, Macky Sall a répondu qu’on pouvait bien prendre le bon chemin en six mois. Voilà les raisons de ce remaniement ministériel intervenu hier, et qui sonne comme un aveu d’échec dû à un mauvais casting’’, écrit Walfadjri. ‘’Les dessous de la retouche du gouvernement’’, indique enfin Le Populaire, parlant de ce réaménagement comme ‘’d’un retour des +hommes forts+ à la présidence (de la République), à l’image d’un Idrissa Seck sous Abdoulaye Wade ou d’un Ousmane Tanor Dieng sous Abdou Diouf. En effet, Mbaye Ndiaye, précédemment ministre de l’Intérieur, a été nommé ministre d’Etat auprès du président de la République après son départ du ministère de l’Intérieur. Mor Ngom, jusque-là ministre des Infrastructures et des Transports, est désormais le directeur de cabinet du chef de l’Etat avec rang de ministre d’Etat. BK/DND
APS
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