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Revue de Presse du 11 Février 2019 avec Ahmed Aidara
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Revue de presse (Wolof) Rfm du mercredi 30 janvier 2019 par El Hadj Assane Gueye
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Revue de presse rfm du 14 janvier 2019 avec Mamadou Mouhamed Ndiaye
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Revue de Presse du 2 Janvier 2019 avec Ahmed Aidara
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PRESSE-REVUE: Le verdict du procès de l'Imam NDAO en exergue
Les commentaires des quotidiens parvenus mardi à l'APS sont réservés à la publication, la veille, de la liste du nouveau gouvernement de 32 membres, un sujet qui fait l'essentiel de l'actualité."La composition du nouveau gouvernement a été publiée hier (lundi). Huit personnalités font leur entrée dans l'équipe conduite par le Premier ministre Aminata Touré.
La nouveauté : une présence plus importante des ministres de l'Alliance pour la République. Les alliés de la mouvance présidentielle conservent la plupart de leurs postes", note le quotidien national Le Soleil. "Un gouvernement formé dans la douleur", juge le quotidien L'As. "Composé de 32 ministres, écrit-il, le gouvernement de Mimi Touré fait l'affaire d'Abdoulaye Daouda Diallo, Abdou Latif Coulibaly qui voient ainsi leurs prérogatives renforcées.
Au même moment, la déception a dû être grade chez Thierno Alassane Sall, Aly Ngouille Ndiaye et Abdoulaye Bibi Baldé, délestés". "Les départs ne sont certes pas nombreux, mais la liste du gouvernement publiée hier laisse voir un intéressant jeu de chaises musicales", analyse Walfadjri, qui reconduit le titre de L'As. "Macky Sall avait promis la rupture, mais dans la pratique, il ne fait pas mieux que Wade", son prédécesseur, selon ce quotidien. Pour conforter son analyse, le journal évoque " (...) la pléthore de ministres dans le nouveau gouvernement et le retour d'un +apériste+ (l'ancien ministre du Budget Abdoulaye Daouda Diallo) au ministère de l'Intérieur à quelques mois des élections locales"
, poursuit le quotidien Walfadjri. "(Aminata Touré) a une équipe +mackyllée+ qui regorge d'un nombre infime de nouvelles recrues. L'attelage gouvernemental est encore victime du diktat des quotas. Le fait majeur est de nommer Abdoulaye Daouda Diallo de l'APR (Alliance pour la République, le parti présidentiel) à la tête du ministère de l'Intérieur", résume Direct Info. "À dire vrai, les jeux d'ombre et de lumière que semblent entretenir Macky Sall et son nouveau Premier ministre dans la composition de l'attelage gouvernemental préfigurent l'ère des calculs politiciens…et de la realpolitik", écrit Sud Quotidien.
Le journal ajoute : "En déphasage avec la +rupture+, comme si le maître du jeu, las de se la jouer cool, était enfin prêt à dicter la marche à suivre dans le landerneau politique, contre vents et marées !". "Macky presse, (Aminata) accélère", affiche le quotidien L'Observateur dont les analyses semblent moins critiques que celles précédemment citées. "Pour Macky Sall, c'est le temps de l'action et de l'accélération. Les ambitions du chef de l'Etat sont clairement définies. La main du chef de l'Etat n'a pas tremblé quand il s'est agi de couper la tête de certains ministres", analyse ce journal.
"De nouvelles recrues font leur entrée. Des surprises et des évidences. Un seul critère a prévalu dans le maintien et le choix des hommes : la capacité de se surpasser et de réussir la mission qu'on s'est assignée", écrit le quotidien du groupe Futurs médias. "Des calculs politiques ont déteint sur la formation du gouvernement, même si le chef de l’Etat garde toujours le cap", conclut finalement la même publication. "Cap sur plus d'efficacité", affiche Le Soleil, semblant relayer un mot d'ordre. "Virage crucial !", selon Enquête.
"Le président de la République, Macky Sall, veut changer le quotidien des Sénégalais, comme promis lors de la campagne présidentielle. C'est ce qui justifie ce remaniement ministériel, intervenu après 18 mois de pouvoir. Selon son nouveau directeur de cabinet, Sall veut une accélération de la cadence", avance La Tribune. "Cette équipe de Aminata Touré est au service d'un Yoonou Yokkuté économique surtout avec le nouveau duo Amadou Bâ-Makhtar Cissé. Une suite assurée dans la traque des biens mal acquis et sans doute contre l'impunité confiée à Me Sidiki Kaba.
Dans la théorie, ce gouvernement est quand même Mimi. En attendant le concret", souligne Le Quotidien, en parlant d'une équipe destinée à "corriger les incohérences" passées. "Macky Sall fait appel à de gros calibres pour répondre aux attentes du peuple", signale pour sa part Le Populaire. Il cite Dr Pape Abdoulaye Seck, agronome, Amadou Bâ, DG des Impôts et Domaines, Makhtar Cissé, DG des Douanes, Maïmouna Ndoye, la présidente de la Commission de régulation du secteur de l'électricité (CRSE), "pour accélérer les véritables réformes". BK