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La nouvelle ‘’feuille de route’’ présentée par le Délégué général à la réforme de l’Etat fait partie des principaux sujets traités par les quotidiens dont certains s’intéressent à la question des prochaines élections locales de mars 2014."Un peu plus d’un mois après avoir été chargé par le président de la République d’engager le processus de modernisation de l’administration sénégalaise et d’amélioration de la qualité de l’offre de service public, le Délégué général à la réforme de l’Etat et à l’assistance technique (DGREAT), Abdoul Aziz Tall, a présenté, hier (lundi), sa feuille de route dont la finalité est d’avoir une administration moderne axée sur les résultats, au service des citoyens’’, rapporte Le Soleil. ‘’Lorsqu’une administration perd sa légitimité et son identité auprès des citoyens, lorsqu’elle ne fonctionne plus que sur des bases informelles, c’est l’anarchie qui risque de s’installer et pour bien longtemps. L’Histoire est là pour nous rappeler que tous les pays qui ont connu des soubresauts, ont commencé avec la perte de crédibilité de leur administration. Cette dernière est en effet seule garante du fonctionnement normal d’un Etat, d’une nationale’’, écrit Sud Quotidien en citant M. Tall, sur le même sujet. L’Observateur poursuit un peu dans la même perspective en faisant part de la volonté du chef de l’Etat, Macky Sall, de doper l’efficacité de l’action de l’Etat. ‘’Conscient que le bilan de sa première année de gestion de l’Etat n’est guère reluisant, le président Macky Sall a décidé de prendre de nouvelles mesures pour doper l’efficacité de l’action gouvernementale’’, rapporte le quotidien du groupe Futurs médias. Il annonce que ‘’Macky Sall (se dirige) vers un remaniement ou un nouveau décret de répartition des services de l’Etat’’. De toutes les manières, ‘’Macky (Sall) est un homme impressionnant. Il a une connaissance des dossiers qui est époustouflante, affirme Amath Dansokho, ministre d’Etat, conseiller du président de la République dans une interview accordée au quotidien L’As. Je n’ai pas vu un seul ministre connaître le dossier en examen autant que lui. Et tous les dossiers. Il est phénoménal’’. Enquête donne le ton des questions franchement politiques en parlant de réforme annoncée et débattue actuellement du mode d’élections des maires. ‘’Un projet mort-né’’, estime le journal. Cette réforme ‘’ne semble pas emporter l’adhésion des députés de la majorité (…)’’, note Enquête, en faisant observer que ladite réforme ‘’pose la problématique d’une réalité plus impitoyable, le système majoritaire à un seul tour de scrutin qui compromettrait la légitimité des élus’’. En attendant, le Chef de l’Etat ‘’freine les ambitions de ses ministres et DG’’ qui ambitionnent de briguer des mairies à l’occasion des prochaines élections locales prévues en pars 2014, rapporte le quotidien Walfadjri. ‘’Macky Sall veut mettre fin au cumul des fonctions pour éviter d’aggraver les frustrations qui menacent son parti’’, l’Alliance pour la République (APR), ajoute-t-il. Ainsi, disqualifie-t-il des candidatures de ministres, députés et directeurs généraux au poste de maire. Cela dit, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) regroupant les partis qui prennent part au pouvoir, peut perdre ces locales-là, prévient le maire de Saint-Louis Cheikh Bamba Dièye, par ailleurs ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, dans des propos rapportés par le quotidien L’Office. ‘’Si nous sommes désunis, nous serons battus’’, affirme-t-il. Or, si l’on en croit Direct Info, l’avenir de ladite coalition parait incertain. ‘’Bennoo Bokk Yaakaar traverse une période cruciale de son évolution. Chacune de ses composantes sous des angles divers cherche à engranger le maximum de dividendes dans ce compagnonnage qui semble atteindre ses limites objectives. Au rythme où vont les choses, il y a fort à craindre pour la dislocation de cette coalition hétéroclite’’, analyse ce journal dans son billet du jour. Cela n’empêche pourtant pas le président de la République de chercher à réparer les dégâts, s’il y en a. Ainsi, au sujet du pavage de la corniche ouest dont l’arrêt des travaux ne serait pas étrangère, selon la presse, aux rivalités entre les partis de la majorité concernés par ce projet, La Tribune rapporte que Macky Sall ‘’désavoue son PM et soutient Khalifa Sall’’, le maire socialiste de Dakar dont le parti compte parmi les formations les plus importantes de la coalition au pouvoir. ‘’Khalifa Sall peut s’estimer heureux. Le président de la République a demandé la poursuite des travaux de pavage sur la corniche Ouest. Ils ont été arrêtés par le Premier ministre +sans aucune raison technique+’’, écrit le même quotidien. Au nombre des rivalités et batailles politiques au sein de la majorité, Le Populaire cite des pratiques mystiques dirigées contre Thierno Bocoum, un député de Rewmi. Des ‘’xaatim’’ (écritures cabalistiques) ont été ainsi ‘’jetés dans le bureau’’ de l’actuel président de la commission comptabilité et contrôle de l’Assemblée nationale, décidé à conduire une opération de vérification de la gestion du budget de l’Assemblée nationale, précise Le Populaire. Libération fait rompre avec cette ambiance propre aux rivalités politiques pour conduire ses lecteurs à travers les affaires. ‘’Ça craint pour les deux ex-DG’’ du Port autonome de Dakar (PAD) et du Centre international pour le commerce extérieur du Sénégal (CICES), selon ce journal. Le parquet de Dakar a ouvert deux informations judiciaires dans le cadre des enquêtes sur les gestions du Port et du CICES, révèle-t-il. ‘’Et tout indique qu’avec ces affaires, on s’achemine vers de sérieuses secousses judiciaires’’, écrit le journal. A l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), également, Abou Lô, le directeur général, ‘’ne régule pas les dépenses’’, avec un loyer de 25 millions par mois pour les nouveaux locaux. ‘’Le siège est exigu et vétuste’’, justifie M. Lô, là où ‘’d’autres employés jugent que l’Autorité de régulation n’a vraiment pas besoin de ces dépenses actuellement’’, rapporte Le Quotidien. ABK/ASG