PRESSE-REVUE: La marche avortée du PDS et d'autres sujets à la Une
La marche avortée du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) fait partie des sujets en exergue dans la livraison de vendredi de la presse quotidienne.
"La police mate les libéraux" lors de cette marche avortée, par le biais de laquelle les responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) voulaient "exiger" de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) de délivrer des permis de visite à Karim Wade, renseigne Le Populaire.
L’ex-ministre d’Etat, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été placé sous mandat de dépôt il y a plus d’un an, pour enrichissement illicite présumé. De nombreux autres responsables du PDS, l’ancien parti au pouvoir, se trouvent visés par la même procédure.
Selon Le Populaire, le coordonnateur du PDS, Oumar Sarr, ainsi que d’autres responsables tels que Khadim Guèye et Saër Guèye, "ont été interpellés avant d’être relâchés dans la soirée", au cours de cette marche. Une information confirmée par La Tribune, en rappelant que le maire de Dagana figure sur la liste des personnalités visées par la traque des biens présumés mal acquis.
"Même s’il n’y a pas eu grande mobilisation, hier (jeudi), devant les locaux e la CREI comme le souhaitait le PDS, militants et responsables de ce parti ont manifesté pour exiger la délivrance de permis de visite à Karim Wade emprisonné à Rebeuss", rapporte Walfadjri.
"Et devant l’insistance des organisateurs de la manif, Oumar Sarr, l’ancien ministre Khadim Guèye, l’ambassadeur Saër Guèye et d’autres responsables libéraux ont été violemment interpellés". "La police mâte les libéraux", signale également Le Quotidien.
Mais selon le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, dont les propos sont rapportés par le quotidien Libération, l’information selon laquelle Karim Wade serait isolé et ses avocats interdits d’accéder à son dossier, "est sans fondement".
"Le procureur spécial près de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) dément l’isolement de Karim Wade et l’inaccessibilité du dossier pour ses conseils qui en réalité, trouvent fastidieux d’aller à la CREI (y) regarder à la loupe 41.000 pages", rapporte de son côté L’As.
Le même journal s'intéresse au financement de la campagne de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, majorité pour les élections locales du 29 juin prochain. Le président Macky Sall ''étale plus de 3 milliards de francs CFA'', indique ce quotidien. Il précise que 5 millions et une voiture tout-terrain sont réservés à chacune des 602 collectivités locales convoitées.
Dans le même temps, estime Direct Info dans son billet du jour, ''Macky Sall prend de la hauteur en appelant les acteurs politiques engagés à œuvrer pour le déroulement paisible des élections'', alors que la campagne électorale s'ouvre ce dimanche à minuit.
''Elle va durer 14 jours. Durant cette période, les candidats aux sièges des conseils municipaux et départementaux, investis par des listes de partis ou de coalitions, vont tenter de +séduire+ les électeurs pour gagner leur confiance'', écrit le même journal.
''Dans cette fièvre électorale, de grandes villes comme la capitale (Dakar), Thiès, Saint-Louis et Ziguinchor, hantent le sommeil du parti présidentiel, l'APR (Alliance pour la République)'', poursuit Direct Info.
APS
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