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Sen Revue de presse

PRESSE-REVUE: L'arrivée et l'audition annoncée de Karim Wade font la Une des quotidiens


Jeudi 15 Novembre 2012

PRESSE-REVUE: L'arrivée et l'audition annoncée de Karim Wade font la Une des quotidiens
Les quotidiens content jeudi par le menu détail l’arrivée de Karim la veille à Dakar où il doit être entendu ce jeudi par la gendarmerie dans le cadre de la traque des biens mal acquis. L’édition du jour de la presse quotidienne revient dans le même temps sur la liberté provisoire accordée au directeur général du Lamantin Beach, Bertrand Touly, inculpé dans le cadre d’une affaire de drogue qui a également valu au promoteur de lutte Luc Nicolaï d’être emprisonné et de rester toujours en détention. ‘’Karim Wade débarque +en président+’’, annonce L’Observateur. ‘’Après moult faux bonds, Karim Wade est de retour au bercail’’, écrit le quotidien du groupe futurs médias. ‘’Le fils de Me Wade est arrivé à Dakar dans la soirée d’hier pour répondre à sa convocation par la section de recherches de la gendarmerie de Colobane, dans le cadre de l’enquête déclenchée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). ‘’Finalement Karim Wade a foulé le sol Sénégal’’ hier mercredi, reprend l’As, précisant que M. Wade ‘’a été accueilli par un dispositif sécuritaire impressionnant, mais aussi par ses proches à qui il, a donné rendez-vous ce soir, au terme de son face-à-face avec les pandores’’ de Colobane, ajoute le même journal. ‘’Attendu depuis lundi, Karim Wade est arrivé à Dakar hier (mercredi) pour faire fac ce matin aux enquêteurs de la section e recherches (de la gendarmerie) contrairement à ses frères libéraux qui ont promis de boycotter les convocations. Il est venu avec son avocat’’, note, d’un ton presque anecdotique, Le Quotidien. Le fils de l’ancien président doit être entendu ce jeudi par la gendarmerie de Colobane dont les locaux situés dans le quartier dakarois du même nom se trouvent ‘’sous haute tension’’, informe Rewmi quotidien. ‘’Un périmètre de sécurité de 500 m2 sera mise en place, en perspective du déplacement en masse que compte organiser les libéraux pour accompagner le fils de l’ancien président, selon le journal. ‘’Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne sera pas retenu dans les geôles par les pandores. Il devrait rentrer tranquillement à son domicile après son audition. Toutefois, on pourrait lui adjoindre une interdiction de sortir du territoire national’’, explique encore l’As. ‘’Ceux qui s’attendent à ce que la section de recherches de la gendarmerie envoie l’ancien ministre Karim Wade en prison à l’issue de son audition d’aujourd’hui risquent de déchanter. Des sources judiciaires dignes de foi affirment que le procureur spécial Alioune Ndao n’est pas habilité à convoquer des anciens ministres ou des avocats. Le sort d ces derniers relève tout simplement de la Haute cour de justice’’, souligne également Walfadjri. Cela tombe bien, puisqu’à la Une du Pays au quotidien, Karim Wade martèle : ‘’Je répondrai toujours présent’’. ‘’Je le dis et je le répète, je respecte la justice et les institutions’’, déclare-t-il, avant d’ajouter cependant: ‘’Pendant 12 ans, il n’y a eu que fantasme à mon endroit’’. ‘’Karim Wade viole la consigne de papa’’, en débarquant à Dakar pour répondre aux enquêteurs, contre ‘’la volonté de son papa qui avait demandé aux responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS) de ne pas déférer aux convocations de la section de recherches de la gendarmerie’’ de Colobane, estime pour sa part La Tribune. Pour tout dire, la venue de Karim Wade est un ‘’cinglant démenti aux +experts de l’information des bancs publics+. Le fils de Wade en tant que politique et dignitaire u défunt régime sait qu’il est assujetti (au) devoir de rendre compte’’, écrit Direct Info. Libération profite de cette actualité pour faire un focus sur la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), ‘’de Diouf à Macky (Sall)’’, l’actuel président de la République qui a réactivité cette juridiction spéciale déjà créée sous le magistère du successeur de Léopold Sédar Senghor, aujourd’hui secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Abdou Diouf a créé la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) le 10 juillet 1981, ‘’avant de l’ignorer, et d’être imité en cela par son successeur, Me Wade’’, indique le journal, soulignant que cette question relative aux biens mal acquis ‘’est mal posé, donc sa résolution pose problème’’. ‘’Toute personne suspectée s’être enrichie illicitement depuis cette date peut être poursuivie aujourd’hui, écrit Libération. Aucune immunité, aucun privilège de juridiction ne peuvent être opposés aux enquêteurs (…)’’. ‘’La loi du plus riche’’, affiche le quotidien Enquête au sujet de la liberté provisoire accordée à Bertrand Touly dans l’affaite de drogue dans laquelle le promoteur de lutte Luc Nicolaï également a été inculpé. Il a été élargi à l’issue d’un premier procès ‘’au cours duquel le tribunal a déclaré +l’action publique irrecevable+’’, rappelle le journal. ‘’Touly snife l’air de la liberté’’, renchérit Le Populaire à travers une manchette toute en allusion à l’affaire de drogue qui a valu l’implication du directeur général du Lamantin Beach, un établissement hôtelier coté de Mbour, station balnéaire de la Petite-Côte sénégalaise. A l’appui de cette annonce, le journal relaie la déception des avocats du promoteur Luc Nicolaï, également impliqué dans cette affaire. ‘’On s’attendait à ce que Bertrand Touly soit extirpé de la prison, mais le procédé nous semble extrêmement maladroit’’, déclare Me Bamba Cissé. ‘’Il encourt la cour d’assises, mais Bertrand Touly a, sur requête de ses conseils, obtenu hier une mise en liberté sous contrôle judiciaire par la Cour suprême. En attendant la suite que donnera la Cour d’appel à son dossier de trafic de cocaïne, le PDG du lamantin Beach de Saly va prendre dans ses mains les deux jumeaux que son épouse lui a donnés entre-temps’’, rapporte Walf Grand place. Pas très loin des sujets précédemment évoqués, Le Soleil annonce que le chef de l’Etat sénégalais a rencontré ‘’le président de la Cour pénale internationale (CPI), le juge Sang-Hyun Song, ainsi que d’autres hauts responsables de la Cour dont Mme Fatou Bensouda’’, dans le cadre des 10 ans de la CPI. BK

APS



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