PRESSE-REVUE: L'actualité politique en exergue
La politique fait en priorité la Une de plusieurs quotidiens parvenus vendredi à l’APS, certains s’intéressant aux dernières scènes de violence notées au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, d’autres aux divergences notées entre formations politiques dans le cadre des travaux de revue du Code électoral.
Les journaux continuent ainsi d’évoquer des faits de violence qui ont émaillé le week-end dernier l’installation du comité électoral de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) à Matam. Indisposé par des jets de pierre, le député Farba Ngom, un proche du président Macky Sall, en était venu à tirer des coups de feu en l’air au cours de ce rassemblement politique, selon de nombreux quotidiens.
M. Ngom, qui se présente comme le griot attitré du chef de l’Etat, Macky sall, se trouve désormais crédité d’une mauvaise image dans l’opinion, selon la presse qui s’est fait l’écho de l’émotion suscité par ce geste du député de l’APR. Cela dit, si les uns condamnent ces agissements, d’autres tentent de le laver en justifiant ses coups de feu.
‘’La situation qui prévaut à l’Alliance pour la République (APR), avec des scènes de violence notées, ces derniers temps, dans diverses parties du pays, agace Mbagnick Ndiaye. Il invite le président du parti (le chef de l’Etat Macky Sall) à sévir pour rappeler tout le monde à l’ordre avant qu’il ne soit trop tard’’, rapporte ainsi Le Soleil.
‘’Si l’opinion retient une image négative de Farba Ngom depuis les évènements de dimanche dernier à Matam, les cadres républicains de ce département, proches du député, le présentent comme un héros qui leur a sauvé la vie’’, note de son côté Le Quotidien.
‘’Présenté ces derniers jours comme un +irresponsable+ à la gâchette facile, M. Ngom est peint par ses camarades comme un +héros qui a sauvé la vie+ des militants ce jour-là’’, ajoute ce journal, en citant un responsable de l’APR de Matam présenté comme un proche de l’auteur du coup de feu tiré en l’air.
Selon ce partisan de Farba Ngom, ‘’+ramener le problème à Farba c’est biaiser les choses. C’est un incident regrettable, mais si Farba n’avait pas riposté aujourd’hui on serait enterré au cimetière de Matam+’’.
‘’Alors que tout le monde condamne les tirs de sommation servis par l’honorable député Farba Ngom, dimanche dernier lors d’une réunion à Matam, les cadres de cette contrée ne regrettent en rien cette violence. Au contraire, ils prennent la défense de Farba Ngom et s’attaquent à leur camarade de parti, Youssou Touré qui a condamné fermement les évènements de Matam’’, signale Walfadjri.
Cela dit, alors que le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) demande la dissolution de l’APR, se basant selon L’As sur ces faits de violence évoqués, Rewmi quotidien se demande, pour sa part : ‘’Qui protège Farba Ngom ?’’, le mis en cause, ‘’félicité et encouragé’’ malgré tout par ses partisans.
‘’Malgré les condamnations de la classe politique et de la société civile, suite à ce qu’il est convenu d’appeler +le cas Farba Ngom+, qui aurait tiré et blessé plusieurs personnes, ses partisans ont apporté une réplique hier (jeudi), allant jusqu’à lui tresser des lauriers’’, écrit Rewmi.
Mais ces faits enregistrés dans la zone du nord ne sont pas seuls en cause, si l’on en croit Le Populaire. ‘’Après Matam, Biscuiterie bascule dans la violence’’, rapporte en effet le quotidien selon qui l’APR serait ‘’dans tous ses états’’.
‘’La vague de violences qui minent le parti présidentiel n’a pas épargné Biscuiterie’’, renseigne le journal en soulignant que la rencontre que le superviseur de l’APR devait président dans cette une commune d’arrondissement dakaroise n’a pu se tenir, ‘’du fait de la terrible guerre que se mènent deux tendances rivales’’.
Il reste que ‘’Macky Sall reste immuable dans sa volonté d’instaurer une gouvernance sobre, assure le billettiste de Direct Info. Les responsables de son parti en savent quelque chose, eux qui voulaient lui réserver un accueil spécial à son retour du Groupe consultatif de Paris’’. Il y a opposé ‘’un niet catégorique’’, selon le journal.
Un autre sujet politique en exergue concerne les divergences notées entre formations politiques, dans le cadre de la revue du Code électoral. ‘’Décidément, observe ainsi Sud Quotidien, la revue du Code électoral n’est pas prêt d’aboutir au consensus entre parties prenantes, pour ce qui concerne le mode de scrutin aux prochaines élections locales’’ prévues en juin prochain.
‘’Et pour cause, alors que les discussions pataugent, le PDS et ses alliés réunis au sein de la coalition Boolo Taxawu Askan Wi ont réitéré encore hier, jeudi, à l’issue d’une rencontre d’instance, leur opposition catégorique au scrutin majoritaire à un tour ou +raw gàdddu+, un système dit +inique’’ hérité de la période du multipartisme naissant’’, ajoute ce journal.
‘’À l’inverse, ils exigent tout simplement l’avènement du scrutin à deux tours et l’organisation des locales à date échue’’, poursuit Sud Quotidien en affichant : ‘’Libéraux et alliés +vomissent+ le scrutin majoritaire’’.
APS
Senxibar
|
SenArchive
|
Sen Tv
|
Flash actualité - Dernière minute
|
Politique
|
Société
|
Economie
|
Culture
|
Sport
|
Chronique
|
Faits Divers
|
Opinion
|
International
|
Sciences et Santé
|
Médias
|
Ils l'avaient dit
|
Emploi
|
Ramadan
|
Perdu de vue
|
Echos du tribunal
|
A la une
|
Achaud
|
resultats2012
|
JOB
|
Theatre