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‘’Ce n’est absolument pas d’actualité, parce que lorsqu’il y a eu dévaluation en 1994, il y avait eu quand même pendant deux ans, avant, des débats, en France sur l’intérêt économique ou non de faire cette dévaluation’’, a dit le diplomate.
‘’Et puis, a-t-il ajouté, ce genre de décision est prise par tous les chefs d’Etat de la zone franc réunis. Aujourd’hui, aucun économiste ne recommande une dévaluation, donc elle ne présenterait aucun intérêt économique’’.
Selon Nicolas Normand, ‘’le débat ne se pose pas en France. Personne ne le recommande donc il n’y a aucune raison de le faire’’.
La persistance de la crise en Europe et notamment en France ne manque pas de rappeler à certaines populations le drame social qu’a constitué la dévaluation décidée en 1994 de façon unilatérale par les autorités françaises sous la dictée quelque part du FMI et de la Banque mondiale.
La crise des dettes souveraines en Europe alimente de plus en plus les rumeurs d’une dévaluation éventuelle du francs Cfa qui ont commencé depuis mi-novembre.
La doctrine d’alors des institutions de Breton Woods était que le franc Cfa, arrimé au franc français était surévalué ce qui faisait selon elles que les pays africains où il avait cours étaient moins compétitifs à l’exportation.
La décision consistant à dévaluer le franc Cfa a au finish conduit à un véritable drame social lié à la réduction du pouvoir d’achat des consommateurs, alors qu’elle devait rétablir la compétitivité externe des économies de la Zone franc et le redressement de leurs balances commerciales.
Les pays de la zone Cfa devraient en finir avec le spectre de la dévaluation en arrimant leur monnaie commune à ‘’un panier de devises étrangères’’ dans la mesure où la parité fixe avec le franc français puis l’euro n’a pas permis d’impulser plus que cela le développement des Etats concernés, a estimé récemment l’économiste sénégalais Sanou Mbaye.
‘’Ce qu’il faut, c’est arrimer le franc Cfa à un panier de devises ‘’, en pensant notamment à l’importance des échanges avec certains pays émergents comme l’Afrique du Sud et la Chine, a-t-il indiqué sur RFI.
Sanou Mbaye participait à un débat sur les rumeurs d’une dévaluation éventuelle du francs Cfa qui ont commencé depuis mi-novembre en rapport avec la crise des dettes souveraines - incapacité des gouvernements à payer leurs dettes - qui continuent encore à ébranler les marchés financiers.
Pour en finir avec ces rumeurs-fondées ou non- concernant une éventuelle dévaluation du franc Cfa, Sanou Mbaye préconise un taux de change flexible combiné à un abandon de la convertibilité de cette monnaie. S’y ajoute que dans le même temps, les ‘’Africains doivent s’engager dans un processus d’intégration beaucoup plus avancé’’.
APS
‘’Et puis, a-t-il ajouté, ce genre de décision est prise par tous les chefs d’Etat de la zone franc réunis. Aujourd’hui, aucun économiste ne recommande une dévaluation, donc elle ne présenterait aucun intérêt économique’’.
Selon Nicolas Normand, ‘’le débat ne se pose pas en France. Personne ne le recommande donc il n’y a aucune raison de le faire’’.
La persistance de la crise en Europe et notamment en France ne manque pas de rappeler à certaines populations le drame social qu’a constitué la dévaluation décidée en 1994 de façon unilatérale par les autorités françaises sous la dictée quelque part du FMI et de la Banque mondiale.
La crise des dettes souveraines en Europe alimente de plus en plus les rumeurs d’une dévaluation éventuelle du francs Cfa qui ont commencé depuis mi-novembre.
La doctrine d’alors des institutions de Breton Woods était que le franc Cfa, arrimé au franc français était surévalué ce qui faisait selon elles que les pays africains où il avait cours étaient moins compétitifs à l’exportation.
La décision consistant à dévaluer le franc Cfa a au finish conduit à un véritable drame social lié à la réduction du pouvoir d’achat des consommateurs, alors qu’elle devait rétablir la compétitivité externe des économies de la Zone franc et le redressement de leurs balances commerciales.
Les pays de la zone Cfa devraient en finir avec le spectre de la dévaluation en arrimant leur monnaie commune à ‘’un panier de devises étrangères’’ dans la mesure où la parité fixe avec le franc français puis l’euro n’a pas permis d’impulser plus que cela le développement des Etats concernés, a estimé récemment l’économiste sénégalais Sanou Mbaye.
‘’Ce qu’il faut, c’est arrimer le franc Cfa à un panier de devises ‘’, en pensant notamment à l’importance des échanges avec certains pays émergents comme l’Afrique du Sud et la Chine, a-t-il indiqué sur RFI.
Sanou Mbaye participait à un débat sur les rumeurs d’une dévaluation éventuelle du francs Cfa qui ont commencé depuis mi-novembre en rapport avec la crise des dettes souveraines - incapacité des gouvernements à payer leurs dettes - qui continuent encore à ébranler les marchés financiers.
Pour en finir avec ces rumeurs-fondées ou non- concernant une éventuelle dévaluation du franc Cfa, Sanou Mbaye préconise un taux de change flexible combiné à un abandon de la convertibilité de cette monnaie. S’y ajoute que dans le même temps, les ‘’Africains doivent s’engager dans un processus d’intégration beaucoup plus avancé’’.
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