Mon mari revenait pendant les fêtes de korité, de tabaski et les grandes vacances. Dans ma belle-famille, mon beau père était le seul avec qui je m’entendais à merveille. On pouvait passer des heures à discuter de tout et de rien. Je le considérais comme un ami avant tout. Il était là pour me consoler quand j’avais des problèmes. Il m’assistait quand j’avais des difficultés financières. Il était un grand ami à moi et au fil des jours on s’est attaché l’un à l’autre. Un sentiment amoureux est ne. Et c’est sans me poser des questions que j’entretenais des relations intimes avec lui. Hormis un cousin de mon mari qui soupçonnait une relation entre nous, notre rapprochement n’a pas dérangé les esprits parce qu’on avait l’habitude d’être ensemble. Ce cousin a finalement quitté la maison après un problème. Je suis tombée enceinte de cette relation.
Je l’ai découverte deux mois avant l’arrivée de mon mari pour les fêtes de tabaski. J’en ai fait part à mon beau-père qui m’a supplié d’avorter au risque de voir la honte s’abattre sur lui et sur sa famille. Je n’ai pas cédé parce que j’avais peur de l’avortement. Ensuite j’ai désigné mon mari comme étant l’auteur de ma grossesse. Mon époux est un homme exceptionnel et j’ai été dégoutée d’avoir commis un acte aussi odieux. J’ai accouché de son « frère » et le baptême a été célébré en grande pompe.
Quant à mon beau père, il a trouvé une excuse pour aller voir des parents éloignés dans une région. Il vit désormais chez sa fille ainée. Mon mari s’occupe très bien de « son » fils qu’il essaie tant bien que mal de mettre à l’abri du besoin. Les rapports de mon beau-père et de « son » petit-fils sont normaux en apparence. Quand je pense à l’avenir, je suis tétanisée car je n’avais pas pensé aux conséquences de nos actes. Je regrette tout ce que j’ai pu faire dans le passe. Je vis avec la crainte qu’un jour la vérité éclate. Le cas échéant, j’emporterai mon secret dans ma tombe"
123dakar.com
Je l’ai découverte deux mois avant l’arrivée de mon mari pour les fêtes de tabaski. J’en ai fait part à mon beau-père qui m’a supplié d’avorter au risque de voir la honte s’abattre sur lui et sur sa famille. Je n’ai pas cédé parce que j’avais peur de l’avortement. Ensuite j’ai désigné mon mari comme étant l’auteur de ma grossesse. Mon époux est un homme exceptionnel et j’ai été dégoutée d’avoir commis un acte aussi odieux. J’ai accouché de son « frère » et le baptême a été célébré en grande pompe.
Quant à mon beau père, il a trouvé une excuse pour aller voir des parents éloignés dans une région. Il vit désormais chez sa fille ainée. Mon mari s’occupe très bien de « son » fils qu’il essaie tant bien que mal de mettre à l’abri du besoin. Les rapports de mon beau-père et de « son » petit-fils sont normaux en apparence. Quand je pense à l’avenir, je suis tétanisée car je n’avais pas pensé aux conséquences de nos actes. Je regrette tout ce que j’ai pu faire dans le passe. Je vis avec la crainte qu’un jour la vérité éclate. Le cas échéant, j’emporterai mon secret dans ma tombe"
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