NOGI DIENG APRÈS LE SCANDALE DES VIDEOS AVEC SON «VIEUX TOUBAB»... - «Qu’on me laisse avec mon vieux, il me fait plaisir et me rend heureuse»
Elle fait le buzz sur la toile. Nogi Dieng, à l’état-civil Nogaye est depuis quelques jours au centre d’une vive polémique. Son péché est d’avoir posté des vidéos amateurs sur Internet. Le Top-modèle affichait ses étreintes avec un blanc d’un âge assez avancé. Assez pour qu’elle soit livrée à la vindicte populaire. Face à L’Obs, elle rejoue la scène, le film de sa vie et l’épisode de ses photos nues en entracte. Nogi dit tout…
On vous connaît à travers vos photos trash sur Internet. Que pouvez-vous nous dire de plus sur vous ?
A l’état-civil, je m’appelle Nogaye Dieng, mais je suis plus connue sous le pseudo de Nogi Dieng qui veut dire quelqu’un de nanti en juif. C’est un de mes amis qui m’a donné ce surnom et depuis, tout le monde m’appelle ainsi. J’ai 25 ans. Je suis née au Sénégal, à Pikine, mais j’ai grandi aux Parcelles Assainies. Depuis 4 ans, je vis entre la France, l’Italie et Londres. J’y évolue en tant que top-modèle. Avant cela, j’ai suivi une formation en Tourisme-hôtellerie-gestion. Je me suis arrêté en deuxième année. J’ai également un peu taquiné le mannequinat au Sénégal. Malgré une petite expérience dans les défilés et autres podiums, je n’ai pas réussi à percer. Ma frêle corpulence n’était pas bien vue à l’époque. On me reprochait souvent d’être trop maigre. Paradoxalement, c’est ce qui marche en Europe.
Vous avez donc choisi de vous établir en Europe pour percer dans le mannequinat ?
Non pas vraiment ! Si j’ai choisi d’émigrer en Europe, c’est pour pouvoir venir en aide à ma famille, particulièrement à ma mère et à mon jeune-frère. Je suis fille unique et de surcroît, je suis l’aînée de ma mère. C’est elle qui a vendu tous ses bijoux pour pouvoir me faire partir. Mon père est lui établi au Japon depuis plusieurs années. Avant d’aller en Italie, c’est moi qui me débrouillais pour payer la location de notre appartement. À mon arrivée, je n’avais pas dans l’idée de poursuivre ma carrière dans le mannequinat, les choses sont venues naturellement. J’habitais chez un de mes oncles à Torino et tout le monde m’apostrophait pour me dire que j’avais une taille de mannequin. C’est une fois à Milan que tout est allé très vite. Un jour alors que je marchais dans la rue, j’ai été interpellée par un Italien à bord de sa voiture. Il a stoppé net sur mes pieds et m’a demandé si j’étais mannequin. C’est grâce à cette rencontre inattendue que je me suis lancée dans le mannequinat professionnel, en intégrant de grandes agences. De fil en aiguille, je me suis fait un nom dans le milieu. Mes débuts n’étaient pas faciles, il y avait en plus de la barrière linguistique certains critères de beauté à appliquer tous les jours. Mais grâce à Dieu et à force de persévérance, j’ai pu tirer mon épingle du jeu. Aujourd’hui, je gagne bien ma vie.
Quel a été le déclic pour que vous soyez autant sollicitée ?
Je pense que c’est la publicité que j’ai faite pour le parfum «Cavalli» qui a été le déclic. Je n’étais qu’une figurante dans le film. Pourtant, ma prestation a fait forte impression. Par la suite, j’ai fait la pub pour d’autres grandes marques comme «Benetton» et autres.
Vous avez également posé nue. Des photos qui ont fait scandale sous nos cieux…
Cela date de 2012 et c’était pour un calendrier. C’est mon agence qui me l’avait proposé et j’ai accepté. Je n’étais pas la seule, il y avait d’autres en lice et au final, j’ai été retenue. D’autres avaient tout bonnement refusé. Ce qu’il faut savoir, c’est que ces photos sont de l’art. Elles ont été réalisées pour illustrer un calendrier. Je ne suis pas la première à avoir posé nue et je ne serai certainement pas la dernière. Pour percer en Europe, beaucoup de grands mannequins sont passés par là. Je peux citer parmi-elles, Feue Katoucha Niane ou Naomi Campbell. Poser nue ne veut pas dire que je suis une mauvaise personne. C’est clair que dans la rue, on ne me verra jamais nue.
Vous insinuez qu’il faut poser nue pour se construire une notoriété ?
Je ne dirais pas cela, mais cela fait partie des rouages du mannequinat. Tous les grands noms que vous entendez dans ce milieu ont pratiquement toutes posé nues.
Vous avez perçu de l’argent pour le faire ?
En Europe, on ne travaille jamais gratuitement. Les mannequins sont très bien payés pour n’importe quelle occasion. C’est un métier comme un autre. Toutefois, pour poser nue, je n’ai pas été motivée par l’argent. Je suis avant tout passionnée de mode et j’ai tout juste prêté mon image. Ce calendrier était destiné à un but bien précis. Les propriétaires, une fois qu’ils eurent atteint leurs objectifs, n’ont pas utilisé les photos à d’autres fins. C’est ici au Sénégal que les clichés ont fait le tour de la toile et créé un énorme tollé.
Combien de millions avez-vous gagné pour ces photos ?
Je ne le dirais pas, mais j’avoue que j’ai gagné beaucoup d’argent, des millions…
N’étiez-vous pas tombée dans l’appât du gain facile?
Non pas du tout ! D’ailleurs, j’ai gagné beaucoup plus en faisant d’autres photos où je n’étais pas dénudée. Je l’ai fait par plaisir car j’adore le mannequinat et tout ce qui s’y rattache.
Ce n’était pas la seule fois que vous posiez nue ?
Non, j’ai répété l’expérience une fois de plus. C’était aussi pour un autre calendrier.
Avec le recul, ne regrettez-vous pas de l’avoir fait ?
Tout ce que je regrette, c’est l’attitude des Sénégalais à mon égard. Grâce à moi, beaucoup de mannequins sénégalais ont pu sortir de l’ombre. J’ai pu détruire certains stéréotypes au Sénégal qui voulaient que les filles mannequins soient belles et aient un certain physique. Il faut aussi que les Sénégalais se mettent dans la tête que je n’ai pas fais ces photos pour me montrer à la face du monde. C’est un travail comme un autre, après j’ai tourné la page.
Comment les membres de votre famille ont-ils réagi ?
Ma mère m’a toujours comprise, il n’y a que mon père qui avait mal réagi. Il faut dire que je suis issue d’une famille religieuse et il n’a pas apprécié que je fasse des photos, nue. Elle m’en voulait au début, mais par la suite, on s’est retrouvées. Nous avons discuté et arrondi les angles. Pour le reste de ma famille, je ne dirais pas qu’elle ne compte pas, mais je me préoccupe plus de mes parents et de mon frère. C’est pour ma mère et mon frère que je trime sang et eau.
Si c’était à refaire…
Je ne peux même plus le refaire si je le voulais, à cause de mon âge, je ne pourrais pas. En plus, la polémique que cela a soulevée au sein de mon pays d’origine m’en dissuaderait.
On a comme l’impression que les critiques vous laissent de marbre ?
Je vis ma vie comme je le sens. Au Sénégal, les gens font pire, et on n’en fait pas cas. Je suis une Yaye Fall et les gens racontent des choses qu’ils ne maîtrisent pas. Je suis jeune et j’ai le droit de vivre comme je l’entends. Qu’on me laisse vivre de grâce, je ne calcule personne, donc qu’on ne me calcule pas. Je n’ai tué personne, je ne suis pas une prostituée, je ne suis pas une voleuse. Aucun homme au Sénégal ne peut affirmer avoir entretenu des relations sexuelles avec moi. On dit de moi toutes sortes d’insanités, alors que c’est archi-faux. Ceux qui disent que je suis une mauvaise fille, je suis persuadée qu’ils auraient aimé avoir une fille comme moi. Qui aide ses parents avec le peu qu’elle gagne.
Récemment, ce sont vos vidéos postées sur la toile avec votre copain, un blanc d’un âge assez avancé qui défraie la chronique. Vous vous embrassiez sans retenue…
Je n’ai de compte à rendre à personne ! Certains ont voulu me mettre en mal avec mes compatriotes sénégalais. C’est pourquoi, j’ai posté une autre vidéo pour m’excuser et dire que je ne faisais pas cela pour les narguer ou leur manquer de respect, comme ça été insinué.
D’aucuns disent que c’est une relation basée sur l’intérêt. Vous êtes avec le «vieux toubab» (vieux blanc) que pour son argent ?
Quelles filles entrent dans une relation sans intérêt, qui veut d’un homme qui ne peut l’entretenir ? Je ne cherche que le meilleur pour moi, afin de pouvoir aller de l’avant. Même l’amour est de l’intérêt. On ne vit pas d’amour et d’eau fraîche. Au Sénégal, il y a combien de vieux qui épousent de jeunes filles. Je ne suis pas la première à sortir avec un «vieux toubab». S’il était venu au Sénégal pour demander la main d’une fille, je suis sûre qu’il serait accueilli comme un roi. Pourquoi on veut me l’interdire ? C’est mon vieux à moi, il me fait plaisir et je suis heureuse avec lui.C’est ce qui compte et cela ne regarde personne. On dit que je sors avec lui par intérêt, je vais me marier avec lui et les jaloux auront de quoi maugréer. J’ai posté ces vidéos sur Instagram qui est un réseau privé, mais des personnes malveillantes ont trouvé le moyen de se les procurer pour me nuire.
Vous avez donc prévu de vous marier avec lui ?
Nous avons beaucoup de projets ensemble. Nous allons bientôt venir au Sénégal pour mener des actions au nom de ma fondation «Serigne Saliou». C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai pu faire beaucoup de choses en direction des enfants démunis. Nous sommes ensemble depuis un an et nous voulons aussi nous marier et fonder un foyer. C’est quelqu’un de très gentil, qui a le cœur sur la main. Il est très peiné par toutes les polémiques et les allégations colportées sur mon dos. Je vais montrer à tout le monde que c’est mon homme, mon mec et c’est lui que j’ai choisi.
Vous vivez ensemble ?
Non, il est à Paris, moi je suis à Londres.
Avant lui, vous vous êtes également affiché avec d’autres hommes qui étaient aussi des blancs…
Je suis sortie avec l’un d’entre eux, mais les autres étaient tous mes amis. J’ai beaucoup plus d’amis hommes que femmes, car les filles me détestent, je ne sais pas pourquoi.
On vous a même taxé de lesbienne…
Ils se sont aussi appesantis sur une photo avec une autre fille pour dire que je suis une lesbienne. Je ne me fatiguerai même pas à répondre à ce mensonge. Je laisse tout entre les mains de Dieu. Le jour du jugement dernier, beaucoup seront surpris de me voir passer devant eux pour entrer au Paradis, parce qu’ils auront péché contre moi.
N’est-ce pas vous qui prêtez le flanc, après vos fameuses vidéos, vous en avez posté d’autres sur lesquelles vous vous adonniez à une séance de «leumbeul» (danse obscène) ?
Je suis quelqu’un de très têtue et je n’aime pas que les gens s’immiscent dans ma vie. C’est à cause de toute cette polémique que j’ai postée d’autres vidéos. J’ai le droit de danser comme je veux, mon corps n’appartient à personne.
Il y avait aussi des rumeurs qui vous disaient mariée ?
Je ne suis pas et je n’ai jamais été mariée. Je prie le Bon Dieu de l’être dans un avenir très proche.
Avez-vous été placée en garde à vue à Paris,
après avoir volé une carte bleue ?
C’est une histoire montée de toutes pièces par une fille jalouse de ma relation avec un de mes copains. Cette personne dont je tairai le nom a voulu me nuire pour le récupérer. Elle a donc inventé cette histoire de vol de carte bleue. Je n’ai jamais été en garde à vue ou jetée en prison pour des faits similaires…
GFM