Mort du mannequin Maty Mbodji: Le dossier judiciaire classé faute de preuves ?

Connaîtra-t-on un jour les conditions exactes de la mort troublante du mannequin Maty Mbodj ? Presque un an après le drame, c’est le mystère total autour de cette affaire et les deux principaux suspects inculpés pour homicide... involontaire ont été presque déchargés par l’instruction ordonnée par le parquet et confiée au juge du cinquième cabinet.

Un an après la disparition brutale de Maty Mbodj, le flou entoure toujours les circonstances exactes de sa mort troublante. L’enquête policière pilotée par la Sûreté urbaine (Su) avait permis de faire inculper deux suspects qui auraient participé indirectement à la mort du mannequin.
Dans un premier temps, deux trafiquants de drogue avaient été arrêtés avant que les nommés Thierry Ngom et Mohamed Kama, l’amant de la défunte, ne soient arrêtés puis inculpés pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger.
Ces derniers qui se trouveraient avec Maty Mbodj le soir de son décès, avaient d’ailleurs été placés sous mandat de dépôt. N’empêche, il semble que l’instruction ouverte par le parquet et confiée au juge du cinquième cabinet tourne en leur faveur.
Libération a appris de sources autorisées que tous les deux ont bénéficié d’une liberté provisoire. Mieux, les mêmes sources renseignent qu’ils devraient bénéficier d’un non-lieu puisque le juge instructeur qui a recueilli les témoignages de plusieurs témoins, n’aurait pas assez de charges contre eux. Même si les deux suspects étaient connus dans le milieu interlope du Plateau (Dakar), il n’en demeure pas moins que leur culpabilité était difficile à asseoir surtout qu’il est attesté que le mannequin est décédé suite à une overdose. Ce qui écartait, du coup, la thèse du meurtre.
En clair, la seule chose qu’on pourrait retenir contre les deux suspects, c’est de ne pas avoir se- couru à temps la défunte. Ce qu’ils ont toujours nié
DAKARACTU