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Les banques contribuent pour moins de 20 % au financement des économies de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), selon le Premier ministre sénégalais, Abdoul Mbaye. Intervenant lundi à Dakar, à l’ouverture de la réunion des ministres des Finances de la Zone franc, M. Mbaye a indiqué ’‘qu’au sein de l’UEMOA, la contribution du secteur bancaire au financement de l’économie n’atteint pas 20 %, alors qu’elle dépasse 34 % au Nigeria, 77 % au Maroc et 145 % en Afrique du Sud’’. ‘’L’activité économique, dans les pays de la Zone franc, reste encore insuffisamment financée et que les financements octroyés ne vont pas toujours aux secteurs porteurs de croissance’’, a-t-il relevé au niveau à la fois de l’UEMOA, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale et des Comores. M. Mbaye a signalé que dans le financement du secteur bancaire, ‘’la part portant sur les concours à moyen et long termes, essentiels pour assurer les fondements d’une croissance durable, atteint à peine la moitié des crédits à l’économie’’. Le chef du Gouvernement sénégalais a en outre noté qu’à hauteur de 70 %, les crédits à l’économie vont au secteur tertiaire, alors que le secteur primaire, qui est créateur de valeur ajoutée et d’emplois, n’en reçoit que moins de 10 %. ‘’A cela s’ajoute que le coût du crédit reste anormalement élevé’’, a également souligné M. Mbaye, un économiste de formation et banquier de métier. Outre la France et les Comores, elle regroupe 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit d’une part, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, et de l’autre, du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale et du Tchad. La Zone franc repose sur des liens que continuent d’entretenir la France et ces pays africains. Les deux parties sont animées de leur volonté commune "de maintenir un cadre institutionnel qui a contribué à la stabilité du cadre macroéconomique" de ses membres. SAB/SG/DND
APS
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