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Sen Revue de presse

Le départ de Youssou Diagne de Rewmi, parmi les sujets phares


Jeudi 24 Octobre 2013

Le départ de Youssou Diagne de Rewmi, parmi les sujets phares
 Le divorce de l'ancien président de l'Assemblée nationale Youssou Diagne avec le parti Rewmi est l'un des sujets mis en exergue par les quotidiens parvenus jeudi à l'APS, à côté d'autres thèmes dont celui traitant des suites de la mort de l'apprenti-chauffeur Ibrahima Samb, qui ferait suite à une bavure policière.
 
"Youssou Diagne tourne le dos à (Idrissa Seck)", l'ancien Premier ministre et maire de Thiès, leader du parti Rewmi, annonce Le Populaire, faisant état d'un "malaise" au sein de cette formation politique qui a déjà enregistré le départ de la notaire Nafissatou Diop Cissé, nommée présidence du conseil d'administration du Fonds souverain d'investissements stratégiques (FONSIS).
 
Oumar Guèye et Pape Diouf, deux ministres siégeant au sein du gouvernement au nom du parti Rewmi, ont également coupé les ponts avec leur parti, même sans avoir officialisé leur départ de cette formation qui a décidé de son côté de rompre avec la coalition Bennoo Bokk Yaakaar regroupant les formations de la majorité.
 
"Un nouveau coup dur pour +Mara+ Seck (surnom de Idrissa Seck), après les départs d'Oumar Guèye, de Pape Diouf et de la célèbre notaire, Me Nafissatou Diop Cissé, (sans compter) le silence assourdissant d'Ousmane Thiongane", écrit Le Populaire au sujet du départ de Youssou Diagne, intervenu après une audience avec le président sénégalais Macky Sall.
 
Cette rencontre entre l'ancien président de l'Assemblée nationale et le chef de l'Etat sénégalais, le 21 septembre dernier, "avait creusé le fossé avec Idy (Idrissa Seck) qui s'y était opposé", fait savoir Le Populaire. Il ajoute que, de son côté, "le désormais ex-sage de Rewmi avait tenu à honorer ce rendez-vous en tant qu'ancien président d’une institution et citoyen".
 
Selon des proches de Youssou Diagne cités par le quotidien L'As, ce dernier n'en pouvait "plus de subir certaines frustrations et d'avaler des couleuvres de la part du maire de Thiès". Il reste que la saignée "se poursuit de plus belle au niveau de la direction de Rewmi", relève le même journal.
 
"Le numéro deux de Rewmi a claqué la porte, depuis hier (mercredi). Après avoir demandé à Youssou Diagne de solliciter une audience avec Macky Sall pour faciliter des retrouvailles, Idrissa Seck s'est rétracté et a demandé à son numéro deux de ne plus y aller alors que l'audience était calée", explique Libération.
 
"Le plan de destruction du parti de Idy tourne à plein régime", estime Walfadjri quotidien via sa manchette consacrée au même sujet, en sous-entendant que cette démission serait provoquée. Le quotidien Enquête lui ne s'embarrasse pas de sous-entendus. "Youssou Diagne quitte Rewmi pour …Macky Sall", titre somplement ce journal.
 
"Il faut dire que Youssou Diagne a été reçu en audience, +il y a quelques jours+, par le président de la République qui lui demandait +de venir travailler avec lui+. Si nos sources ignorent pour l'instant la réponse de l'ancien président de l'Assemblée nationale, cette audience a suscité un malaise à Rewmi (…)", renseigne ce journal.
 
Sud Quotidien ouvre sur un tout autre sujet. "Des protecteurs +semeurs+ de mort", affiche ce journal, en allusion au décès de l'apprenti-chauffeur Ibrahima Samb, suite à une opération de sécurisation menée par les forces de l'ordre de Mbacké, dans la région de Diourbel (centre). Une mort imputable à des policiers, selon la plupart des journaux. 
 
"La police sénégalaise a encore fait parler d'elle, non en bien mais plutôt en mal. Ces hommes de tenue qui sont censés protéger les populations sont très souvent cités dans des cas de bavure entraînant mort d'homme, comme c'est le cas récemment avec le décès du jeune Ibrahima Samb, apprenti-chauffeur de son vivant, à Mbacké", écrit Sud Quotidien.
 
"Le certificat de genre de mort enfonce la police", signale L'Observateur. "Le père de Ibrahima Samb avait déjà accusé la police sur les multiples fractures au cou de son fils. Hier (mercredi), le certificat de genre de mort lui a donné raison, en enfonçant à son tour les quatre policiers mis aux arrêts par leur hiérarchie", précise le quotidien du groupe Futurs médias.
 
Selon la presse, Ibrahima Samb a eu plusieurs fractures au niveau du cou, des côtes et de la colonne vertébrale. Il a ensuite été jeté et enfermé dans une malle de voiture, pendant plus de 10 heures d'horloge.
 
La victime a été inhumée hier mercredi, mais "sa famille menace l'Etat d'une plainte", annonce Le Populaire. Selon la famille Samb, l'Etat est "civilement responsable des agissements de ses fonctionnaires de police dans l'exercice de leur fonction".




1.Posté par Atypico le 24/10/2013 20:30
Voilà notamment à quoi cela sert de reporter des locales : rallier le plus possible de leaders et de militants vers le camp présidentiel. Par tous les moyens ! Ceci devrait alerter REWMI et Idy sur l'impérative nécessité de faire la preuve de on fonctionnement démocratique au moment même où l'APR et BBY s'illustrent par un caporalisme consternant en république . Les populations et les électeurs, notamment la jeunesse, ne fonctionnent plus seulement au respect servile au chef ou au groupe de chef s. A L'ouvrage donc messieurs i vous voulez réussir !

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