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L'affaire dite de la Caisse d'avance de la ville de Dakar a été enrôlée par la Cour suprême. Le dossier en question sera évoquée par Chambre criminelle de la Cour suprême le 20 décembre 2018. Outre l'affaire Khalifa Sall, les affaires Fatou Traoré et Yaya Bodian seront également également évoquées par la juridiction suprême.
Un procès ultime qui survient trois mois seulement après l'arrêt rendu par la Cour d'Appel de Dakar. Cette dernière avait confirmé la peine d'instance infligée à l'ancien édile de la capitale.
Cependant, la question qui se pose, c'est de savoir si ce coup d'accélérateur donné par la haute juridiction va suffire pour boucler l'affaire et sceller définitivement le sort de Khalifa Sall, candidat à la Présidentielle de 2019. Les partisans du leader de la coalition Taxawou Dakar pensent qu'il y a une main politique derrière le dossier et que l'Exécutif veut tout faire pour écarter leur candidat de l'élection du 24 février prochain. Ils ont rappelé que jamais dans l'histoire judiciaire du Sénégal, la Cour suprême n'a examiné un pourvoi en cassation en moins d'un mois, après le dépôt des conclusions et des répliques des différentes parties.
Me El Mamadou Ndiaye assure que son client sera bel et bien candidat
L'avocat du maire révoqué de souligner que les deux affaires enrôlées en même temps que l'affaire de son client remontent respectivement à novembre 2017 et février 2018. Ce qui veut dire que la Cour suprême a réservé un délai de traitement de 9 à 12 mois pour ces affaires. Alors que l'affaire Khalifa Sall a été enrôlée dans un délai de trois mois. "Dans l'affaire Khalifa Sall, il y a un traitement spécial. En tant qu'acteurs de la justice, nous estimons que le calendrier d'un procès ne peut être adossé à quelque calendrier que ce soit. Y compris le calendrier politique. Il est vrai qu'aujourd'hui, on ne peut pas dissocier l'affaire Khalifa Sall des élections qui s'annoncent. C'est pourquoi on se pose la question de savoir si la Cour suprême est en train de poser des actes allant à l'encontre de la candidature de Khalifa Sall", s'est interrogé Me El Mamadou Ndiaye dans les colonnes du journal L'As avant d'assurer : "Khalifa Sall est encore éligible. Le moment venu, nous allons démontrer que Khalifa Sall sera bel et bien candidat à cette élection présidentielle.Ce n'est ni le président de la République, encore moins la Cour suprême, qui va l'empêcher".
Un procès ultime qui survient trois mois seulement après l'arrêt rendu par la Cour d'Appel de Dakar. Cette dernière avait confirmé la peine d'instance infligée à l'ancien édile de la capitale.
Cependant, la question qui se pose, c'est de savoir si ce coup d'accélérateur donné par la haute juridiction va suffire pour boucler l'affaire et sceller définitivement le sort de Khalifa Sall, candidat à la Présidentielle de 2019. Les partisans du leader de la coalition Taxawou Dakar pensent qu'il y a une main politique derrière le dossier et que l'Exécutif veut tout faire pour écarter leur candidat de l'élection du 24 février prochain. Ils ont rappelé que jamais dans l'histoire judiciaire du Sénégal, la Cour suprême n'a examiné un pourvoi en cassation en moins d'un mois, après le dépôt des conclusions et des répliques des différentes parties.
Me El Mamadou Ndiaye assure que son client sera bel et bien candidat
L'avocat du maire révoqué de souligner que les deux affaires enrôlées en même temps que l'affaire de son client remontent respectivement à novembre 2017 et février 2018. Ce qui veut dire que la Cour suprême a réservé un délai de traitement de 9 à 12 mois pour ces affaires. Alors que l'affaire Khalifa Sall a été enrôlée dans un délai de trois mois. "Dans l'affaire Khalifa Sall, il y a un traitement spécial. En tant qu'acteurs de la justice, nous estimons que le calendrier d'un procès ne peut être adossé à quelque calendrier que ce soit. Y compris le calendrier politique. Il est vrai qu'aujourd'hui, on ne peut pas dissocier l'affaire Khalifa Sall des élections qui s'annoncent. C'est pourquoi on se pose la question de savoir si la Cour suprême est en train de poser des actes allant à l'encontre de la candidature de Khalifa Sall", s'est interrogé Me El Mamadou Ndiaye dans les colonnes du journal L'As avant d'assurer : "Khalifa Sall est encore éligible. Le moment venu, nous allons démontrer que Khalifa Sall sera bel et bien candidat à cette élection présidentielle.Ce n'est ni le président de la République, encore moins la Cour suprême, qui va l'empêcher".