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"D’ici, 2018, nous réaliserons sept autres projets de centrales solaires et éoliennes pour un total de plus de 300 mégawatts. A cette date, la part d’énergie renouvelable, représentera, plus de 30% de notre parc électrique, en tant compte de l’énergie hydraulique", a-t-il dit.
Le président Sall intervenait mercredi à Marrakech lors du sommet de l’action organisée par le roi du Maroc Mohamed VI, dans le cadre dans la vingt-deuxième session de la Conférence des Etats parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22) qui prend fin vendredi.
Lors de cette réunion de haut niveau portant sur les "Enjeux d’un développement durable sur le continent (africain)", le chef de l’Etat a rappelé l’inauguration récente au Sénégal de deux centrales solaires d’une capacité de 20 MW chacune à Bokhol et à Malicounda, dans le nord et le centre du pays.
"Ce que nous attendons de nos partenaires, est de nous soutenir, financièrement sur des projets d’énergie renouvelable pour rendre plus compétitif les coûts de production de cette source", a indiqué le président Sall.
Selon le président Sall, "les changements climatiques, en Afrique affectent particulièrement les secteurs clés comme l’agriculture, la pêche l’élevage, l’écosystème, en plus de la déforestation et de l’érosion côtière".
"C’est à ces différents niveaux, qu’il faudrait agir par des initiatives concrètes, pour relever le défi du développement durable dans nos pays", a préconisé Macky Sall.
Selon le président sénégalais, elles devront d’abord être réalisées, au plan national, avec le développement des énergies renouvelables pour contribuer à la réduction des gaz à effet de serre (GES).
"Le Maroc nous a donné un bel exemple avec la mise en service de la station Noor 1 en février dernier, à Ouarzazate", a- t- il signalé.
Une autre priorité réside, selon lui, dans la lutte contre la désertification et la déforestation, soulignant que c’est l’objectif fondamental de la Grande muraille verte (GMV) dont le Sénégal est l’un des promoteurs.
Il s’agit de freiner, l’avancée du désert, en reboisant toute la zone sahélo sahélienne, avec des espèces adaptées aux contraintes climatiques de ces zones arides, a rappelé Macky Sall
"Plusieurs pays se sont engagés au plan national. Mais, il est important, de mobiliser, davantage, les efforts du continent et au plan international, dans la lutte contre la désertification", a-t-il dit.
Macky Sall a estimé qu’il faut encourager, l’échange d’expériences, sur les meilleures pratiques, notamment en matière de gestion des terres et de vulgarisation de variétés agricoles, adaptées à nos besoins, et à nos écosystèmes, appelant à s’inspirer des expériences comme le plan "Maroc vert".
SBS/ASB