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Sen Revue de presse

Khalifa Sall dément tout ticket avec Wade


Mercredi 6 Juillet 2011

NETTALI.NET - Accusé d’être la personnalité qui devait faire ticket avec le chef de l’Etat pour la présidentielle de 2012, le maire de Dakar, Khalifa Sall, dément catégoriquement. Il jure qu’il n’a jamais été consulté pour ce projet. Il se demande quelles sont les motivations du journaliste auteur de l’article incriminé.


Khalifa Sall dément tout ticket avec Wade
Le maire de Dakar, Khalifa Sall, a parlé de long en large à « EnQuête » pour clarifier ses rapports avec le président Wade et son fils Karim. Dans « EnQuête », il dément être colistier auquel le chef de l’Etat pensait. « Mes relations avec le président sont très claires, très franches, très nettes. Le président de la République a décidé de nous accompagner dans ce que nous faisons. Il est le président de la République et moi le maire de Dakar. Cela nous a réjouis et je continuerai à garder la même qualité de relation avec le président sauf si lui y mettait un terme. Mais aujourd’hui, nous travaillons de manière intelligente pour la ville de Dakar. Nous avons des projets en commun qu’on va dévoiler, que je vais soumettre à l’approbation du conseil municipal. Je n’ai des relations que de travail avec le président de la République et ces relations, chaque jour le président me montre qu’il est déterminé à les préserver. Ces relations sont sans équivoques. Moi je suis socialiste, je suis de Bennoo, je suis de l’opposition », dit-il dans « EnQuête ».
Il ajoute dans « EnQuête », que « ce projet (instituant une élection simultanée d’un président et d’un vice-président à la présidentielle), je n’en étais même pas informé, je ne savais pas de quoi il s’agissait. C’est pourquoi, quand votre collègue (Cheikh Yérim Seck :NDLR) a écrit, au début j’ai souri, après j’ai voulu essayer de comprendre. C’est quoi ses motivations ? Pourquoi cette sortie de votre collègue, qu’est-ce qu’il recherchait ? A me nuire ? A me décrédibiliser ? A lancer son site (dakaractu : NDLR), il avait besoin d’un grand Buzz ? Ou avait-il besoin de desserrer l’étau sur d’autres ? De faire de la diversion par ailleurs ? Je n’ai pas compris ». C’est un grand journaliste que j’aime beaucoup. Je pense qu’il aurait pu m’appeler. Il y a un minimum, il a mes contacts ».
« Walfadjri » annonce que « le chef de l’Etat accepte de discuter avec l’opposition ».
« Sud Quotidien » se demande si Wade est sur le départ.
En tout cas, note « Sud Quotidien », « le « Mouvement du 23 Juin » a, sur son chemin, des personnalités crédibles pour obtenir du Président de la République une écoute, plus que nécessaire aux regards de la tension perceptible dans le pays. Des personnalités dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne seront pas comptées parmi les adversaires déclarés du régime de Wade - pas ses inconditionnels non plus- ont rencontré mardi le Président de la République dans l’intention de (re)nouer le dialogue entre le Pouvoir et l’Opposition ».
« Le Soleil » indique que « les membres du G6, structure composée de Mansour Kama, président du Conseil national des Employeurs du Sénégal (Cnes), Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat (Cnp), Anna Bâ, directrice de la société Sipres, de l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, du journaliste Mbaye Sidy Mbaye et du constitutionnaliste, Pr. Ismaïla Madior Fall, ont été reçus, hier, par le président de la République, Me Abdoulaye Wade. Selon Mbaye Sidy Mbaye, l’objet de leur démarche c’est de « contribuer à restaurer le dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition ». Un dialogue rompu depuis plusieurs années maintenant ».
Ce qui fait dire au journal « Le Quotidien » que « six compagnons (sont) au chevet de Wade ».
« Le Populaire » ajoute que « le Premier ministre espère que l’opposition acceptera « enfin » la main tendue du pouvoir ».
« Le Matin » revient sur « la mort de Pierre Mansour Gomis, candidat au baccalauréat ».
« L’Observateur » déroule « le poignant film du drame ».
Selon « L’Observateur », « un candidat au Baccalauréat a rendu l’âme, hier en pleine épreuve de Français, au centre d’examen du lycée des Parcelles Assainies. Pierre Mansour Gomis a succombé quelques minutes après avoir été pris de malaise. Il est passé de vie à trépas, laissant derrière lui une mère effondrée, un père sans voix et une famille éplorée ».
« Walf Grand-Place » note que "Mansour Gomis ne terminera pas le bac ».
« L’As » ajoute que « c’est vers 11 heures qu’il a eu un malaise. Evacué à l’infirmerie, il est décédé quelques minutes plus tard ».

La Rédaction


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