Le milliardaire malaisien Jho Low se serait aussi servi dans ce fonds pour faire une généreuse donation à la fondation humanitaire de Leonardo DiCaprio. Quant à Riza Aziz, beau-fils du premier ministre malaisien, il aurait aussi pris dans cette caisse les 100 millions qui lui ont permis de financer Le Loup de Wall Street par le biais de sa société Red Granite Pictures. L’acteur avait le premier rôle de ce film sorti en 2013, qui pointait les excès de la finance.
Aucune plainte
Alors que le Département américain de la justice est sur le point de bloquer une partie de ces milliards frauduleux, le FBI a interrogé l’acteur du film Titanic. Pour le moment, celui-ci ne fait l’objet d’aucune plainte. Mais les gros titres de la presse américaine sur le sujet ont provoqué l’embarras de la star. Hasard du calendrier ? Il vient de se retirer de la campagne de collecte de fonds pour la candidate démocrate Hillary Clinton.
L’enquête est en cours également en Suisse, dans la mesure où une partie des milliards auraient été détournés via la société genevoise Petro Saudi. Le fonds bâlois Bruno Manser de défense de la forêt tropicale a été l’un des premiers à alerter les autorités fédérales, dès 2014. Son directeur, Lukas Straumann, cité par le quotidien suisse Le Temps, « exige de l’acteur qu’il s’excuse et qu’il restitue l’argent perçu ayant été volé au peuple malaisien ».