
-
Urgent – Bonne nouvelle pour les ménages : Le prix du riz brisé chute dès le 3 avril
-
Ter : « Les recettes de l’exploitation ne couvrent que 60% des dépenses » (Ministre)
-
Secteur privé : Donald Trump inspire Bara Tall
-
Rapport explosif Cour des Comptes : Un pillage d’État, des détournements massifs, des milliards disparaissent
-
Ministère du Commerce : Comment Serigne Guèye Diop compte-t-il casser le lobby du…
‘’Fondamentalement, il n’y a pas de raison aujourd’hui qu’on craigne la dévaluation’’, a dit M. Kane à l’émission Grand jury de Radio futurs médias (RFM, privée).
Une dévaluation n’est pas à craindre d’autant plus que ‘’nos critères sont bons. Notre zone se comporte bien. Notre croissance est présente. Notre inflation reste mesurée’’, a argué le banquier. Il écarte l’éventualité d’une dévaluation aussi bien à l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) qu’à la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).
‘’De mon point de vue, pour ce que j’en sais, a soutenu Amadou Kane, je n’ai pas de crainte particulière pour une dévaluation.’’
M. Kane a encore dit que la ‘’situation actuelle’’ de l’économie de la zone franc CFA ‘’devrait évoluer un peu vers une politique faite à la fois de prudence et d’audace’’.
‘’La prudence, c’est continuer de fixer un certain nombre de critères de convergence. Il faut continuer à le faire. L’audace, c’est de faire jouer un rôle de développement à la monnaie sans pour autant que ce soit spéculatif’’, a-t-il expliqué.
Les pays de la zone franc CFA sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad (Afrique du Centre), le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo (Afrique de l’Ouest).
‘’Il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas de surendettement du Sénégal’’, a dit M. Kane, interrogé sur le niveau d’endettement de son pays, le Sénégal. ‘’Il faut probablement bien veiller à l’usage de l’endettement. Les montants levés doivent aller à des financements productifs’’, a-t-il recommandé.
Selon le ministère de l’Economie et des Finances, le niveau d’endettement du Sénégal est soutenable puisque se situant en dessous de 40% du PIB (produit intérieur brut). Le niveau d’endettement ne doit pas dépasser 60% du PIB, selon les critères établis par l’UEMOA, dont fait partie le Sénégal.
APS