Idrissa Diop n’a pas laissé durer le suspens. À peine sorti des mailles de dame justice, l’artiste prend sa plume et dit sa vérité des faits.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il rappelle son cursus d’artiste. En ce sens, il dit : « Depuis plus de quarante ans, j’évolue dans le monde artistique où je m’efforce de porter haut les valeurs du Sénégal qui me sont chevillées au corps.
« Être artiste, c’est être dans l’empathie, avoir de la sensibilité, c’est être généreux et solidaire », renchérit le doyen Idy qui en vient aux faits qui lui ont valu quelques jours dans l’ombre. « J’ai été amené à m’impliquer pour des jeunes sénégalais désireux de voyager, en tant qu’intermédiaire, mon rôle fut celui d’un père », ajoute l’artiste.
Poursuivant son argumentaire, il dit : « L’obtention d’un visa est soumis à de nombreux tracas souvent remplis de pièges pour les non-initiés. Il est courant de faire appel à des personnes rompues à des démarches qui se font connaitre par le système de bouche à oreille ».
« C’est dans ce cadre, s’explique-t-il, que j’ai été approché par des individus qui prétendaient maîtriser le circuit menant à l’obtention légale d’un visa. Il s’est avéré aujourd’hui que ces personnes n’étaient rien d’autre que des escrocs. Si j’ai joué un rôle dans une entreprise illicite, c’est bien malgré moi et je le regrette. Ma responsabilité se limite à cela, raison pour laquelle je n’ai pas été retenu au-delà du délai nécessaire aux enquêteurs pour établir les faits et mener leurs investigations afin de trouver les faussaires ». « Je pense avoir tiré tous les enseignements de cette situation pour l’avenir », termine l’auteur de « Nobel ».
C'est le samedi 06 décembre dernier qu'Idrissa Diop est arrété par des gendarmes à l'aèroport de Dakar. Ce, suite à une altercation avec des jeunes qui en avaient après lui pour les avoir dupés dans une affaire de faux visas. En fait, le chanteur s'était ligué avec d'autres individus afin de trouver des des visas à des candidats à l'émigration moyennant chacun 3 millions FCfa. Il a été sauvé par une médiation pénale.
