Groupe D-médias: LE CNRA met en garde AMETH AIDARA
Mercredi 24 Décembre 2014
Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) “met en demeure la radio ZIK FM de mettre un terme définitif” à des manquements dénoncés dans un communiqué rendu public hier et “de veiller à ce qu’ils ne se répètent plus jamais, sous peine de s’exposer aux sanctions prévues à l’article 26 de la loi n° 2006-04 du 04 janvier 2006 précitée”. De quoi s’agit-il exactement ? “En s’attaquant à la dame Ndèye Awa MBODJ, dans l’émission “TEUSS” du 12 novembre 2014, l’animateur Ahmet AIDARA a manifestement violé l’obligation qui pèse sur lui de ne pas porter atteinte à l’honneur et à l’intégrité de la personne humaine”. C’est bien là la délibération du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), suite à la “plainte de Madame Ndèye Awa MBODJ, député à l’Assemblée Nationale contre la radio ZIK FM concernant des propos tenus lors de l’émission “TEUSS” du 12 novembre 2014, animée par Monsieur Ahmet AIDARA”.
Pour l’organe dirigé par Babacar Touré, “les propos tenus par Monsieur AIDARA présentent Mme MBODJ sous l’apparence d’une femme violente et le travail de dénigrement effectué va jusqu’à dire aux habitants de Guédiawaye que la députée, au lieu de défendre les intérêts du département comme ses deux autres collègues qui le font bien, se distingue négativement, en versant dans l’agression et les insanités”. Et de poursuivre : “Aucun journaliste, encore moins un animateur n’a le droit de porter des jugements de valeur sur un citoyen au cours d’une émission. La conduite de celle-ci ne doit pas être une tribune ou l’occasion d’un règlement de comptes”. Le CNRA met en garde car, relève-t-elle, “en cas d’inobservation de la mise en demeure, le CNRA peut, aux termes des dispositions de l’article précédemment cité, prendre une sanction qui consistera en la suspension totale ou partielle d’un programme ou en fonction de la gravité des griefs, procéder à d’autres sanctions plus lourdes comme la “suspension d’un à trois mois de tout ou partie des émissions”, “une sanction pécuniaire de deux à dix millions de francs” etc
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