Elevé au rang de général de brigade, le 1er septembre 2015, Bakary Diatta est le premier Africain agrégé en anesthésie-réanimation.
S’exprimant à l’occasion de la cérémonie de promotion des 85 nouveaux ingénieurs-informaticiens de la section mathématiques-informatique de l’UCAD, le représentant du recteur, Joseph Sarr, a invité les récipiendaires à s’inspirer de leur parrain pour en faire leur référence.
"Votre parrain allie en lui trois grandes qualités : haut gradé des Forces armées sénégalaises, puisque général de brigade, enseignant chevronné puisque professeur agrégé, mais aussi médecin-chef et directeur du prestigieux hôpital de renommée", l’hôpital Principal de Dakar’’, a souligné le doyen de la Faculté des sciences et techniques de l’UCAD.
Selon le responsable de l’Ecole doctorale mathématiques-informatique (EDMI), Hamidou Dathe, "parrain ne pouvait pas être mieux choisi que le général, professeur, médecin, directeur du plus grand hôpital de la sous-région".
Il a fallu 32 ans, au médecin-général Bakary Diatta, pour gravir tous les échelons aussi bien dans le domaine médical que militaire.
Médecin-chef du bataillon des sports de l’armée entre 1986 et 1998, il fut spécialiste des hôpitaux des armées en anesthésie-réanimation, à partir de mars 1992, puis médecin adjoint du service de réanimation de l’hôpital principal de Dakar (1992-1994).
Le médecin-général Diatta a été ensuite reçu au concours d’agrégation du Val-de-grâce de Paris en anesthésie-réanimation, en 1999, devenant ainsi le premier Africain à) atteindre ce niveau, dans cette spécialité.
Promu médecin-colonel, le 1er octobre 2005, il a attendu dix ans pour étrenner le grade de général de brigade, c’est-à dire le 1er septembre 2015.
Le médecin-général Bakary Diatta a, entre temps, présidé aux destinées de l’Ecole d’application du service de santé des armées du Sénégal (académie militaire) de 2008 à 2015.
En tant qu’enseignant à la faculté de médecine de l’UCAD, le professeur Bakary Diatta a plus de 300 publications à on actif, incluant aussi communications et conférences à travers des revues scientifiques indexées.
Il a encadré en moyenne, de 1999 à 2012, 2 thèses de doctorat par an et 2 mémoires de 3e cycle (en anesthésie-réanimation).
Cumulativement avec ses fonctions de directeur de l’hôpital Principal, il est titulaire de la chaire d’enseignement anesthésie-réanimation dans les armées, pour une période de trois ans renouvelable une fois.
APS