-
TVA : Le gouvernement sénégalais va rendre obligatoire la facturation électronique, voici comment
-
Révélations: Ilan Peretz et des anciens de l’APR se sont partagés les parcelles de la BOA Almadies (média)
-
Nécessité de changement de Cap au Sénégal : Un endettement record et ses enjeux économiques (Par Dr. Seydina Oumar Seye)
-
Urgent : Urgent : Samuel Sarr envoyé en prison pour abus de biens…Samuel Sarr envoyé en prison pour abus de biens…
-
Le prix plancher du Kg d’arachide fixé à 305 FCFA : Sonko dévalue le monde paysan
Il a réservé sa dernière signature au Sénégal. Après plus 30 ans à la tête du groupe de la Banque islamique de développement (Bid), Ahmad Mohamed Ali Al-Madani, qui quitte ses fonctions, a signé ses deux dernières conventions de financement de l'ordre 211 milliards de F Cfa avec le Sénégal. Elles vont permettre de financer le Train express régional (Ter) Dakar-Aibd et la Phase 2 du Programme d'alphabétisation et d'apprentissage des métiers pour la lutte contre la pauvreté (Palalm 2).
En détails, le Ter, qui "contribuera globalement à la croissance économique du Sénégal, conformément aux axes définis dans le Pse" a bénéficié d'un financement de 197 milliards de F Cfa. Ce projet a été institué, selon les autorités, pour favoriser une politique de développement urbain et rural à l'extérieur des zones saturées de Dakar, de répondre aux besoins d'un aménagement équilibré du territoire pour une meilleure répartition des richesses, de poursuivre la politique de mise à niveau des infrastructures ferroviaires afin de renforcer le réseau ferroviaire du Sénégal, de contribuer à la résolution des problèmes de mobilité urbaine et interurbaine entre Dakar et les capitales régionales.
Et surtout relier Dakar à d'importants pôles de développement tels que la nouvelle zone économique intégrée de Diamniadio, le nouvel Aéroport international Blaise Diagne, le pôle urbain de Diamniadio, le centre touristique de Mbour, ainsi que l'intérieur du pays. Alors que le Palam 2, financé par la Bid à hauteur de 12 milliards F Cfa, est un projet institué pour résoudre la pauvreté au sein des populations rurales féminines en priorité, par l'accès à une alphabétisation fonctionnelle centrée sur les compétences, l'accès aux services sociaux de base et de microfinance favorisant l'autonomisation des femmes et leur auto-développement. Cette deuxième phase couvrira 300 villages des régions de Thiès, Kaolack et Fatick, en plus des deux régions de la phase pilote, à savoir Kaffrine et Diourbel.
Ces financements, qui vont monter le cumul d'approbations de la Bid à 1.409 milliards de F Cfa, placent le Sénégal comme le premier pays partenaire du Groupe en Afrique subsaharienne devant des économies puissantes comme celles du Nigeria, le Ghana ou la Côte d'Ivoire. A Riyad pour la signature de ses conventions, Amadou, ministre de l'Economie, des finances et du plan, a insisté sur cette collaboration fructueuse.
Il dit : "Cette tendance se renforcera, sans doute, avec l'approbation récente du Programme des Domaines agricoles communautaires (Prodac), intervenue ce 24 septembre 2016, et celle imminente relative au Programme national de promotion de la microfinance islamique (Promise)".
Amadou Bâ insiste : "Le montant de votre financement pour le Ter est de loin le plus élevé jamais approuvé par votre institution en faveur d'un pays membre en Afrique sub-saharienne."
Ahmad Mohamed Ali Al-Madani, qui quitte son poste qu'il occupe depuis la fondation de l'institution en 1975, sera remplacé par Bandar Al-Hajjar, ancien ministre saoudien du Hajj. Alors que Musa Sillah est devenu le chef du Département Afrique de la Bid